Le PDG de l'Agence France-Presse rejoint France Télécom, où il occupera les fonctions de secrétaire général
Présenté comme un énarque atypique ouvert aux nouveaux médias, M. Louette, 47 ans, avait été reconduit à la présidence de l'AFP en décembre 2008 pour un second mandat de trois ans. Il était arrivé à l'AFP en novembre 2003 comme directeur général.
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Présenté comme un énarque atypique ouvert aux nouveaux médias, M. Louette, 47 ans, avait été reconduit à la présidence de l'AFP en décembre 2008 pour un second mandat de trois ans. Il était arrivé à l'AFP en novembre 2003 comme directeur général.
Stéphane Richard, le nouveau patron de France Télécom (dont l'Etat détient encore 26,7%) doit présenter jeudi sa nouvelle équipe de direction, en même temps que les résultats financiers 2009 du groupe, qui traverse une grave crise en raison d'une vague de suicides de salariés.
Pierre Louette succédera début avril à Jean-Yves Larrouturou comme secrétaire général, l'un des postes les plus élevés de la hiérarchie, où il s'occupera notamment de stratégie dans une équipe qui comptera aussi l'ancienne ministre de la Culture Christine Albanel.
M. Louette, qui connaît Stéphane Richard "de longue date", a souligné qu'il s'agissait "d'une rencontre entre un moment, une personnalité".
A la demande du gouvernement, M. Louette avait proposé en mars 2009 une réforme du statut de l'AFP, contestée par les syndicats, afin de la transformer en société anonyme à capitaux publics. Un rapport sur l'avenir de l'AFP demandé par le gouvernement doit être remis fin mars-début avril.
"Il me semble qu'il devrait appartenir à un nouveau président de se saisir de ces enjeux, d'achever d'élaborer des plans de réforme et de développement, de les porter devant le Parlement et de s'investir pour les mettre en oeuvre dans les années à venir", écrit-il dans un message adressé au personnel de l'Agence.
Interrogé sur son départ alors que la réforme fait l'objet d'un débat public, M. Louette a répondu qu'"il n'y a jamais de bon moment pour partir, ce n'est pas le pire, au contraire". Il a évoqué "une situation financière assainie, une équipe de qualité qui est au début d'un cycle". "Un toilettage du statut est absolument nécessaire", a-t-il souligné.
Il a précisé qu'il restait à la tête de l'AFP jusqu'à fin mars, mois qui sera consacré au choix de son successeur. L'intérim sera assuré par le vice-président du Conseil d'administration, David Guiraud, directeur général du groupe le Monde.
Le président de l'AFP est nommé par le conseil d'administration qui comprend 15 membres, dont huit représentants de la presse et trois directement nommés par le gouvernement, deux représentants de l'audiovisuel public et deux du personnel de l'agence.
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