Cet article date de plus de quatorze ans.

Le chef de la "task force" européenne a mis en avant "le problème des mauvais payeurs"

"Si les administrations et les entreprises grecques payaient à nouveau régulièrement les factures des fournisseurs allemands, cela améliorerait grandement le climat d'investissement", a dit Horst Reichenbach au quotidien économique Handelsblatt.Les axes d'un développement grec sont "le tourisme, l'électricité solaire et l'agriculture".

Jean-Claude Rongeras

France Télévisions

Publié le 23/09/2011 12:28

Temps de lecture : 1min

Une femme marche devant un magasin fermé, à Thessalonike, le 9 septembre 2011 (AFP/SAKIS MITROLIDIS)

Les axes d'un développement grec sont "le tourisme, l'électricité solaire et l'agriculture".

M.Reichenbach est d'accord avec le projet du gouvernement grec de supprimer des emplois dans l'administration car "L'administration grecque n'est pas d'une efficacité telle qu'il serait impossible d'y supprimer des postes", en ajoutant que "le fonds social européen pourrait venir en aide à ceux qui perdent leur travail".

Pour lui la réforme prioritaire c'est la baisse des salaires. "Il y a deux directions à prendre pour toute l'économie grecque: la productivité doit augmenter. Et les salaires doivent baisser", a-t-il dit.

En ce qui concerne le fisc grec, il estime à "entre six mois et un an" le temps nécessaire pour mettre en place "un système informatique performant".

Différente de la "troika", groupe qui représente les créanciers d'Athènes (zone euro et FMI), la "task force" est un groupe d'experts de l'Union européenne dont la mission est de soutenir la Grèce pour mettre en place les réformes exigées en contrepartie de l'aide versée par les Européens et le FMI.

La troïka doit, prochainement rendre son verdict sur la poursuite des versements d'une aide internationel à la Grèce.