Pouvoir d'achat : pourquoi la baisse de l'inflation est une mauvaise nouvelle pour l'État et les épargnants ?

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Article rédigé par France 2 - J. P. Chapel
France Télévisions

La fin de la hausse des prix engendrée par la baisse de l'inflation n'est pas qu'une bonne nouvelle pour le porte-monnaie des Français, c'est peut-être aussi le début de nouvelles difficultés pour l'État et certains épargnants. Les explications de Jean-Paul Chapel dans le "20 Heures" du 3 mars.

L'inflation a atteint 0,8% en février 2025 selon l'Insee. "C'est un sacré coup de frein sur la hausse des prix", confirme le journaliste Jean-Paul Chapel. "Sur un an, l’inflation s’affichait à 1,7% en janvier. Elle est tombée à 0,8% en février, toujours sur un an", détaille-t-il, expliquant que c'est "grâce, notamment, à la baisse des tarifs de l’électricité". Mais "pour les caisses de l’État, c'est en revanche une mauvaise nouvelle", ajoute Jean-Paul Chapel.

La TVA et le livret A moins porteurs

Le journaliste explique que "la TVA, par exemple, est une taxe proportionnelle au prix. Si les prix n'augmentent pas, elle rapporte moins". "L’État pourrait se consoler si la consommation augmentait. Eh bien non, la consommation a ralenti au dernier trimestre. Les ménages préfèrent épargner. Le taux d’épargne atteint 18,4%", développe-t-il.

Mauvaise nouvelle également pour les épargnants, notamment les détenteurs d'un livret A, car "pour calculer son taux d'intérêt, la Banque de France tient compte de la hausse des prix. Qui ralentit", explique encore Jean-Paul Chapel, qui pointe que "ce taux est déjà passé de 3% à 2,4% au 1er février" et pourrait donc encore diminuer.

Regardez l'intégralité de la chronique dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.