Prélèvement à la source : "C’est comme le téléphone portable, dans un mois on se demandera comment on faisait avant"
En visite dans un centre de contact des finances publiques à Amiens, dans la Somme, Gérald Darmanin se félicite de l'absence de "bug technique".
Dans ce centre des finances publiques d’Amiens, dans la Somme, c’est l’effervescence mercredi 2 janvier au matin. La présence du ministre chargé de la réforme du prélèvement à la source, Gérald Darmanin, n’y est sans doute pas étrangère. Visite guidée, comme si de rien n’était, ou presque. "Depuis le début du centre de contact, du 19 septembre au 19 décembre, on a calculé 50 000 appels. Et ici, depuis 8h30, ça commence très fort."
Une trentaine d’agents se relaient au téléphone pour des questions assez simples comme l’explique William Wilmort, le correspondant prélèvement à la source dans la Somme. "La grande question c’est : quel va être mon taux, comment il va être appliqué ? On renseigne [le contribuable] sur le taux qui va être le sien mais il le connaît déjà, en fait, il est sur son avis d’imposition. Et puis après, la deuxième grande vague de questions, ça va être : ma situation a changé, j’aimerais bien que le taux s’adapte. C’est pris en compte dans nos systèmes informatiques immédiatement. Après, il y a un délai de transmission du taux à l’employeur et un délai d’application de ce taux. Dans la grande majorité des cas, le nouveau taux sera appliqué le mois après la modification."
"Les choses fonctionnent, les agents sont au rendez-vous"
Et pas de bug à l’horizon même si la question revient régulièrement, au point d’agacer Gérald Darmanin : "Je comprends que vous me posiez la question 17 fois en 17 langues différentes, je peux vous répondre en ch’timi...Il y avait deux grandes critiques sur l’impôt à la source : la première c’était celle d’un bug généralisé. Chacun constate que les choses fonctionnent, que les agents des finances publiques sont au rendez-vous, que le site internet n'a pas buggé, que tout le monde a pu travailler et que la République fonctionne ce matin, je m’en félicite. La deuxième critique ce serait celle d’un choc psychologique, comme si les Français ne savaient pas qu’il fallait payer l’impôt sur le revenu. Et vous savez quoi ? C’est comme le téléphone portable, dans un mois on se demandera comment on faisait avant."
Dans un mois, on verra surtout si tout s’est bien passé avec les premiers prélèvements à la source sur les bulletins de salaire. Pour la majorité des Français, à savoir les salariés, la réforme ne sera visible qu'à la fin du mois, lors de la réception des bulletins de paye de janvier.
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