Mory Ducros : une offre reprendrait moins de 2.000 salariés
Selon les syndicats, le principal actionnaire de Mory Ducros, Arcole Industries, proposerait de reprendre moins de 2.000 salariés sur les 5.000 de l'entreprise de transport de colis, en redressement judiciaire. Trois autres offres de reprises partielles auraient été déposées, toutes doivent être détaillées jeudi par la direction.
/2016/08/23/maxnewsworldthree378191.jpg)
Un comité d'entreprise est prévu jeudi au siège de Gonesse, dans le Val-d'Oise. La direction doit officiellement informer les syndicats des offres déposées pour reprendre le transporteur de colis Mory Ducros, placé en redressement judiciaire fin novembre. Mais dès mercredi, deux syndicats affirment qu'Arcole Industries, l'actionnaire principal, propose de reprendre moins de 2.000 salariés sur les 5.000 que compte l'entreprise.
"L'offre globale déposée par Arcole Industries aura un volume d'emploi inférieur à 2.000 salariés sur les 5.000 de l'entreprise, sans compter les 2.000 salariés issus de la sous-traitance qui ne font pas partie de l'offre d'Arcole Industrie ", écrit dans un communiqué la fédération CFDT des Transports.
43 agences reprises sur 85, selon FO
Selon Force Ouvrière, cette reprise correspondrait à 43 agences sur 85, soit 1.900 emplois au total. Face à cette offre du principal actionnaire actuel, Patrice Clos, le secrétaire général de la Fédération FO/UNCP Transports et Logistique s'interroge : "Est-ce que le juge va accepter que la société qui a déposé le bilan reprenne, c'est un autre souci ". "Nous on acceptera la solution la meilleure pour les salariés. Maintenant, est-ce qu'on a confiance en Arcole pour la reprise, la réponse est non ", a-t-il affirmé.
"On peut d'ores et déjà dire qu'il y a aura une casse de l'emploi massive" (CFDT)
Trois autres offres de reprises partielles auraient été déposées, selon la CFDT et FO. Si celles-ci portent sur des agences différentes de celles que propose de reprendre Arcole, davantage d'emplois pourraient être préservés, selon la CFDT.
Mais "on peut d'ores et déjà dire qu'il y aura une casse de l'emploi massive ", s'inquiète Fabian Tosolini, secrétaire national de la CFDT Transports, au micro de France Info. "Le travail continue, il faut continuer à rassurer les clients pour qu'ils restent dans l'entreprise. Mais c'est une entreprise qui ne sera plus jamais celle qu'avait connu les salariés ", ajoute-t-il.
A lire aussi ►►► Faillite de Mory Ducros : le gouvernement veut agir vite
À regarder
-
Tempête Benjamin : des rafales de vent jusqu'à 161 km/h en Seine-Maritime
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter