: Vidéo Concurrence, fin du statut des cheminots, dette… Le patron de la SNCF répond aux questions qui fâchent
Malgré la poursuite du mouvement social à la SNCF, le numéro un de l’entreprise se montre plutôt optimiste sur les effets et les objectifs de la réforme, très largement adoptée en première lecture à l'Assemblée nationale.
Après un mois d’avril marqué par douze jours de grève, le deuxième mois de mobilisation débute à la SNCF. Vingt-quatre jours d’action des cheminots contre les projets de réforme du gouvernement sont prévus en mai et en juin. Malgré la poursuite du mouvement social à la SNCF, le numéro un de l’entreprise se montre plutôt optimiste sur les effets et les objectifs du projet de loi, très largement adopté en première lecture à l'Assemblée nationale.
Tout d’abord, concernant la dette, Guillaume Pepy l’assure : elle sera "reprise par l’Etat dans les années qui viennent". "Le réseau ferroviaire français est tellement endetté qu’il ne pourra jamais rembourser cette dette", poursuit-il. Le directeur de la SNCF confirme également les propos du gouvernement selon lesquels la SNCF restera publique. "La SNCF est 100% publique et elle restera publique", promet-il.
Pas de grand plan de fermeture des petites lignes
Par ailleurs, la réforme est motivée par les institutions européennes qui prônent l'ouverture du transport national à la concurrence. Deutsche Bahn, Trenitalia, SNCF… Qu'elles soient publiques ou privées, les compagnies ferroviaires seront en compétition dans l’ensemble de l’Union européenne à l’horizon 2020. Guillaume Pepy y voit une aubaine. L'ouverture à la concurrence serait un moyen de développer le marché comme c’est le cas en Grande-Bretagne, en Italie ou encore en Allemagne.
Interrogé ensuite sur l’avenir des petites lignes, il a répété qu’il n’était pas "question d’un grand plan de fermeture des petites lignes". Enfin, il explique de son point de vue, pourquoi le nouveau statut des cheminots sera bénéfique pour les salariés. Le contrat de travail de demain "tiendra compte de l’expérience ou de l’ancienneté" de l’employé, là où celui d’aujourd’hui est plus "rigide". "Si vous avez une expérience dans le privé ou dans le public, vous entrez quand même au premier échelon de votre métier", assure Guillaume Pepy à propos de l’actuel statut des cheminots.
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