Une grève des aiguilleurs du ciel perturbe le trafic aérien
Le sud de la France devrait être le plus touché par un mouvement qui entraînera la suppression de 10% des vols jeudi.
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Le trafic en provenance et à destination des aéroports français est réduit de 10%, jeudi 10 octobre, en raison d'une grève lancée par deux syndicats de contrôleurs aériens opposés à un projet de réforme européen. Ce sont surtout les avions à destination du sud de la France, ou bien survolant la zone, qui risquent de subir des perturbations, à cause d'une forte participation attendue parmi les contrôleurs aériens de la moitié sud du pays. "Les principales perturbations impacteront les vols en provenance ou à destination du sud de la France, de l'Espagne, du Portugal et du Maghreb", a souligné la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) dès mardi soir.
La mobilisation devrait être plus forte dans la première moitié de la journée, ce qui a amené la DGAC à demander une suppression de 30% des vols vers le Sud depuis les aéroports parisiens de Roissy et Orly dans la matinée, afin de réduire à titre préventif la portée des perturbations. Durant la journée, les vols supprimés dans les aéroports français devraient représenter 10% du trafic. Il est conseillé aux voyageurs de s'informer à l'avance auprès de leur compagnie.
Non au "Ciel unique" européen
Le préavis de grève a été déposé par l'Union nationale des syndicats autonomes des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (Unsa-Icna), et le syndicat des personnels de l'aviation civile CFDT (SPAC-CFDT). Ils sont opposés au projet de "Ciel unique" européen, initié par la Commission européenne, qui a pour objectif de mieux lutter contre l'encombrement de l'espace aérien.
Le point le plus décrié du projet concerne une séparation complète entre les autorités nationales de surveillance et leurs régulateurs, les organisations de contrôle de la circulation aérienne. La semaine dernière, la fédération européenne des syndicats de la branche, ATCEUC, a décidé de suspendre le mouvement prévu jeudi à l'échelle européenne, estimant avoir obtenu des garanties de Bruxelles. Par ailleurs, l'USAC-CGT, qui se revendique comme premier syndicat en France des contrôleurs aériens, n'appelle pas à la grève. Un mouvement similaire, suivi à l'époque par près de 100% des contrôleurs aériens en France, avait déjà eu lieu le 13 juin dernier.
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