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Grève : la CGT en appelle à François Hollande pour régler la crise "ce week-end"

"On peut trouver une sortie de crise ce week-end", estime Thierry Lepaon dans les colonnes du "Parisien".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 14/06/2014 09:39 Mis à jour le 14/06/2014 11:17

Temps de lecture : 1min

Des passagers attendent leur train à la gare de Lille (Nord), le 13 juin 2014 en pleine grève des transports. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Il veut mettre fin à la grève. Dans une interview au Parisien samedi 14 juin, le secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon en appelle au président François Hollande pour ouvrir "de vraies négociations" dans le conflit à la SNCF, afin de "trouver une sortie de crise ce week-end". Le mouvement des cheminots est entré samedi dans son quatrième jour.

"Pour cela, il faut ouvrir de vraies négociations dès aujourd'hui (samedi) avec la CGT", insiste-t-il, ne mentionnant pas l'autre syndicat Sud-Rail, partie prenante du conflit. Thierry Lepaon, qui a écrit au chef de l'Etat, précise que "la CGT n'a jamais demandé le report ni le retrait du projet de loi" sur la réforme ferroviaire. "On n'est pas contre une loi, mais contre son contenu", martèle le leader syndical.

La CFDT demande la fin de la grève

Du côté de la CFDT, qui ne participe pas à la grève, Laurent Berger demande la fin d'un mouvement qui "ne se justifie pas". "Ce qui me choque, c'est il n'y avait pas de raison de faire grève, encore moins de la continuer" et "il faut l'arrêter évidemment", a affirmé le leader de la CFDT sur Europe 1.

"La CGT et SUD ont fait suer beaucoup trop de gens avec cette grève", a lancé Laurent Berger qui se dit "préoccupé des usagers notamment des jeunes qui vont passer le bac lundi". Des arguments rejetés par Thierry Lepaon : "qu'on ne nous dise pas que le bac va être reporté ou annulé à cause de nous ! Il n'y a que 8% des lycéens qui prennent le train...".