Grève contre la réforme des retraites : les arrêts-maladies multipliés par trois à la RATP depuis le début du mouvement social
Ils ont bondi de plus de 300% entre la première quinzaine de décembre 2018 et celle de 2019, selon "Le Parisien". La direction de la régie autonome confirme ces chiffres mais ne souhaite pas les commenter.
Un nombre qui a explosé. Depuis le début de la grève reconductible contre la réforme des retraites, le 5 décembre, les arrêts-maladies chez les 3 000 conducteurs qui circulent sur les seize lignes du métro parisien ont beaucoup augmenté, "parfois, de plus de 300% entre la première quinzaine de décembre 2018 et celle de 2019", selon les informations du Parisien publiées lundi 23 décembre. Contactée par le quotidien, la direction de la RATP confirme ces chiffres, mais ne souhaite pas les commenter.
"Dans le détail, entre les 10 et 16 décembre 2018, le nombre d'arrêts-maladies était de 141 en moyenne par jour. Il est passé à 446, entre les 9 et 15 décembre 2019. Soit une hausse de +200 % sur la période comprise entre le 5e et le 9e jour de grève", détaille Le Parisien. "L'augmentation atteint même +321% la deuxième semaine de grève", précise le quotidien, qui souligne qu'un "pic a même été atteint le 15e jour de grève, soit le jeudi 19 décembre, avec 646 arrêts-maladies déposés".
Les syndicats n'ont pas non plus souhaité réagir à ces chiffres. "Pas de commentaire. Je ne suis pas au courant de ces statistiques", répond Baptiste Arsale, secrétaire général de l'Unsa-Transport, syndicat majoritaire à la RATP. Un autre syndicaliste s'agace : "D'où viennent ces chiffres ? Le gouvernement et la direction sont prêts à tout pour décrédibiliser le mouvement. Les arrêts-maladies, ce sont des médecins qui les délivrent, pas les agents de la RATP." De son côté, la direction de la Régie a décidé d'intensifier les contrôles des agents malades.
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