Grève des taxis : plusieurs centaines de chauffeurs bloquent des rues à Paris et à Pau, pour le quatrième jour de mobilisation
Les taxis s'opposent à la nouvelle tarification de l'Assurance-maladie sur les transports de malades, qui représente une grande part du chiffre d'affaires pour nombre d'entre eux.
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Les jours se suivent et la grogne se poursuit. Des centaines de taxis manifestent à nouveau à Paris, jeudi 22 mai, pour le quatrième jour consécutif. Ils s'opposent aux nouvelles conditions du transport sanitaire et à la concurrence des VTC. Dans la matinée, un barrage filtrant a ainsi été mis en place à l'entrée de l'aéroport Charles-de-Gaulle par une vingtaine de taxis, selon un des organisateurs, tandis que plusieurs centaines de chauffeurs venus de toute la France ont bloqué le boulevard Raspail, dans le centre de Paris, près du ministère des Transports, a précisé l'association Elite Taxi, qui défend les intérêts de la profession.
Dans l'après-midi, ils étaient à nouveau sur le périphérique parisien, prêts à remonter une nouvelle fois le boulevard Raspail. A Pau (Pyrénées-Atlantiques), devenu un des centres de la mobilisation parce que c'est la ville du Premier ministre François Bayrou, des centaines de taxis – cent, selon la police – étaient aussi mobilisés jeudi matin, selon Stéphane Abeilhou, l'un des représentants des taxis venus d'Occitanie. Ce dernier a déclaré : "Si le Premier ministre ne souhaite pas de débordement, il doit nous recevoir, sinon il en sera comptable." Ils demandent aussi à rencontrer Olivier Faure, patron des députés PS, présent jeudi à Pau pour dédicacer son dernier livre.
Un climat tendu
L'intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l'Assurance-maladie sur les transports de malades. Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent une part essentielle du chiffre d'affaires de nombreux chauffeurs. Depuis le début de ce mouvement, le climat s'est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l'ordre, mais aussi avec les VTC. La plateforme Uber a appelé au calme, mercredi, en regrettant l'agression physique de quatre chauffeurs, "incluant des menaces avec une arme à feu, un taser et même avec utilisation d'une bombe lacrymogène". Le ministère des Transports a proposé mercredi un contrôle renforcé des VTC.
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