Hôpital public : des praticiens entament une "grève illimitée"
Le syndicat à l'origine de l'appel à la grève dénonce "l'inégalité" créée par le Ségur de la santé entre les nouveaux médecins et ceux déjà en poste.
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Des praticiens hospitaliers ont entamé lundi 11 janvier une "grève illimitée" pour dénoncer "l'inégalité" créée par la récente réforme du Ségur de la santé. Cette dernière est accusée d'accélérer les carrières des nouveaux médecins, au détriment de ceux déjà en poste.
Actée en juillet, la suppression des trois premiers échelons de carrière est favorable aux nouveaux embauchés, mais ceux qui ont été recrutés avant 2020 "se voient désavantagés de quatre années d'ancienneté par rapport à leurs collègues nommés cette année", dénonce le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHARE), à l'initiative de cette grève.
Le mouvement, qui concerne tous les praticiens, sera "très large", a avancé la présidente du SNPHARE. "Nous n'avons pas envie de prendre les patients en otage, donc beaucoup d'hôpitaux tourneront presque comme d'habitude", précise-t-elle toutefois. Les praticiens hospitaliers étant assignés pour assurer la sécurité des patients, les conséquences de cette grève seront limitées.
"Mépris de nos tutelles"
"Le refus d'octroyer cette accélération de carrière aux praticiens hospitaliers investis, qui font tenir un hôpital public déliquescent, est signe d'un énième mépris de nos tutelles", a également argué le syndicat. Ce dernier réclame "l'application rétroactive" des "mesures de décompte de l'ancienneté" et "l'accélération de carrière de quatre ans d'ancienneté pour tous les praticiens nommés avant 2020".
"Les conséquences à court terme de cette politique sont une grande désillusion des praticiens hospitaliers, qui risquent de quitter l'hôpital pour obtenir ailleurs la juste reconnaissance qu'ils méritent", a dénoncé pour sa part le syndicat Jeunes Médecins.
Dans un courrier daté du 8 janvier adressé aux praticiens hospitaliers, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a défendu un accord, "signé avec la majorité des représentants", qui "va bien au-delà de la seule revalorisation des émoluments" pour "emmener des mesures plus structurantes".
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