"Pandora Papers" : Moscou rejette les accusations d'évasion fiscale contre les proches de Vladimir Poutine
De nombreux dirigeants politiques à travers le monde mais aussi des personnalités sont mis en cause dans cette enquête journalistique.
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Des "allégations infondées". Le Kremlin a balayé, lundi 4 octobre, les révélations des "Pandora Papers", vaste enquête journalistique sur l'évasion fiscale qui a notamment mis en lumière le fait que plusieurs personnes présentées comme proches du président Vladimir Poutine possédaient des richesses dissimulées par des montages offshore.
"Nous avons simplement affaire à un ensemble d'allégations tout à fait infondées (...) Quand il y aura des publications sérieuses, fondées sur des choses ou faisant référence à des choses sérieuses, alors nous en prendrons connaissance avec intérêt", a commenté Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe, lors d'une conférence de presse.
Appartement à Monaco, sociétés offshore…
Plusieurs personnalités gravitant autour du président russe ont été mises en cause dans les documents mis au jour par le Consortium international des journalistes d'investigation (Icij), dont font partie la cellule investigation de Radio France et les journalistes de "Cash investigation". D'après ces fichiers, Svetlana Krivonogikh, présentée par des médias russes comme une ex-maîtresse de Vladimir Poutine, aurait ainsi acquis en 2003 un appartement pour quatre millions de dollars à Monaco via des comptes offshore.
D'après les "Pandora Papers", Piotr Kolbine, présenté comme un ami d'enfance du président russe, serait en outre lié à un juteux montage offshore impliquant l'oligarque Guennadi Timtchenko, lui aussi proche du chef de l'Etat. L'Icij affirme par ailleurs que Konstantin Ernst, PDG de la première chaîne de télévision russe, a acquis de manière douteuse un immense terrain à Moscou via une société offshore.
L'enquête de l'Icij s'appuie sur près de 11,9 millions de documents qui proviennent de 14 sociétés de services financiers et a mis au jour plus de 29 000 sociétés offshore. De nombreux dirigeants politiques et personnalités du monde entier y sont mis en cause.
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