Lactalis : des salariés du groupe agroalimentaire engagent une action collective en justice pour récupérer des primes
Les primes auraient été artificiellement réduites via un système d'évasion fiscale. Le montant s'élèverait à "35 000 euros" brut par salarié.
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"Une action collective est lancée contre le géant de l'agroalimentaire Lactalis, afin de permettre aux salariés et ex-salariés de récupérer leurs primes de participation indûment réduites", a annoncé mardi Renaud Portejoie, avocat de l'association "Justice pour nos primes" qui accompagne les salariés du groupe. L'annonce a été faite dans un communiqué, consulté par l'Agence Radio France, confirmant une information de RTL. La direction de Lactalis répond "qu'elle n'a pas connaissance" de cette action "si ce n'est par voie de presse", rapporte mercredi 16 septembre ICI Mayenne.
Selon le communiqué des salariés et ex-salariés, c'est un système d'évasion fiscale au sein du groupe qui a permis de réduire artificiellement les primes versées aux salariés. "Le montant total des participations éludées s'élève à environ 570 millions d'euros" avec un "montant brut estimé par salarié de 35 000 euros" pour la période 2006-2024.
Des enquêtes déclenchées au PNF
L'action a été lancée notamment en collaboration avec Maxime Renahy, "lanceur d'alerte et analyste financier", qui a "mis au jour un système massif d'évasion fiscale au sein du groupe". Son travail, transmis au Parquet national financier, avait permis de déclencher des enquêtes "qui ont conduit Lactalis à conclure un protocole transactionnel avec Bercy d'un montant de 475 millions d'euros en décembre 2024".
Pour l'association Justice pour nos primes, il "n'y a aucun doute" que ce montage financier a permis "d'artificiellement éroder" la participation due aux salariés, puisqu'elle était calculée sur des bénéfices minorés pendant des années. Ils réclament donc son versement. Pour les salariés, les inscriptions à l'action collective sont ouvertes depuis mardi via un site internet.
De son côté, Lactalis affirme dans son communiqué que "les organisations représentatives des salariés du groupe n'ont pas pris part à cette démarche" et pointe "une initiative isolée". Le géant laitier assure "que les dispositions du règlement d'ensemble datant de fin 2024 n'ont pas affecté les réserves d'intéressement et de participation des collaborateurs".
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