La fracture sociale, "on ne la voit plus" dans le débat politique, déplore François Bayrou
Invité sur France Inter mercredi, François Bayrou, président du Modem, a déploré que si la question de la fracture sociale mobilisait les discours avant les élections, elle disparaissait ensuite une fois le scrutin advenu, pour laisser la place aux "méthodes habituelles".
La fracture sociale, "on ne la voit plus", a jugé mercredi 30 janvier le président du MoDem, François Bayrou, invité de France Inter. "On se comporte, y compris dans les médias, comme si elle n'existait pas. Il y a une espèce de méconnaissance des situations difficiles", a-t-il noté.
"L'élection a lieu et on revient aux méthodes habituelles"
"À chaque élection, explique François Bayrou, on sent bien que la 'fracture sociale', cette question de l’incompréhension entre ceux qui ont la parole et de l’influence et ceux qui n’ont pas cette parole et cette reconnaissance, revient à chaque fois." "Puis, poursuit le président du MoDem, l’élection a lieu et on revient ensuite aux méthodes habituelles". "Le moment est venu de formuler pour notre pays un projet de société, pour les citoyens français et aussi pour la voix de la France, martelle le maire de Pau, à l'égard de tous ceux qui dans le monde nous regardent".
François Bayrou s'est aussi interrogé sur la fonction publique et la suppression annoncée de 120 000 fonctionnaires, une "arithmétique qui n'a aucun sens", jugeant que l'Etat était "mal organisé", qu'il y a "trop de fonctionnaires dans un certain nombre de domaines" et "peut-être pas assez dans d'autres."
La question n’est pas tant des moyens : on sait qu’il faudra faire des économies. La question est de savoir quel service public, quelle action publique, quelle présence de l'État dans les territoires allons-nous définir.
François Bayrouà France Inter
Sur la mesure de l'abaissement de la vitesse à 80 km/h, François Bayrou a estimé "qu'on n'est pas obligés d'avoir la même décision pour tout le monde partout." "Il y a des routes dangereuses, mais il faut un peu de souplesse avec les autorités locales. (...) Je ne me suis jamais exprimé contre. Mais je pense qu’il faut approfondir les études et mettre un peu de souplesse."
Le patron du MoDem est ensuite revenu sur l'organisation centralisée de l'Etat français : "On est un pays qui croit que toutes les réponses doivent être apportées par l'Etat central dans des décisions à Paris. Or la France ce n'est pas ça, ça ne devrait pas être ça."
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