Petroplus : deux dossiers de reprise jugés recevables par les administrateurs
Selon les informations de France 2, il s'agit du Panaméen NetOil et de la société pétrolière libyenne Murzuq Oil.
Ce sont les candidats de la dernière chance pour Petroplus. Deux dossiers de reprise ont été jugés recevables par les administrateurs judiciaires de la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime), rapportent les syndicats du site et l'entreprise, mardi 2 avril. Il s'agit du Panaméen NetOil et du Libyen Murzuq Oil. Ces offres seront examinées par le tribunal de commerce de Rouen lors d'une audience dont la date n'est pas encore fixée.
Le juge commissaire et les administrateurs judiciaires qui ont examiné les offres – quatre au total – ce week-end ont donné la primeur de leur décision mardi au comité d'entreprise de la raffinerie, qui emploie 470 salariés.
L'entreprise a confirmé la recevabilité des deux offres, qui seront remises mercredi au tribunal de commerce par les administrateurs judiciaires. "C’est au tribunal qu’appartiendra ensuite la décision soit de prononcer la cession à l’une de ces deux sociétés, soit de confirmer la liquidation de la raffinerie", précise Petroplus.
Deux offres rejetées
Les administrateurs n'ont pas retenu les offres d'Oceanmed Seasky System Limited, une société basée à Hong Kong, et de GTSA, une firme luxembourgeoise. Ils "ont considéré que les dossiers n'étaient pas complets ou qu'ils ne comprenaient pas de mandats officiels", a expliqué Jean-Luc Brouté, secrétaire CGT de la raffinerie.
Au total, plusieurs dizaines de candidats se sont manifestés pour reprendre la raffinerie depuis son dépôt de bilan, le 24 janvier 2012. Mais, jusqu'à présent, aucun n'a été en mesure de déposer un dossier complet malgré le report à huit reprises de la date limite de dépôt des offres.
"Personne ne comprendra qu'on ne donne pas sa chance à Petit-Couronne"
La raffinerie, dont la liquidation a été prononcée le 16 octobre, dispose d'une autorisation de poursuite de son activité jusqu'au 16 avril. Jean-Luc Brouté a précisé que les administrateurs feraient le nécessaire pour obtenir une audience avant cette date devant le tribunal de commerce.
"Personne ici ne comprendra qu'on ne donne pas sa chance à Petit-Couronne", lance de son côté aux Echos Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale. Ce dernier explique que les salariés du site feront leur possible pour activer leurs contacts dans les ministères et obtenir les autorisations qui manquent. Ils n'ont plus que quatorze jours pour sauver le site.
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