: Vidéo Islande : de la peau de cabillaud utilisée pour pratiquer des greffes sur de grands brûlés
L’armée américaine s’est intéressée à cette innovation d’une société islandaise pour soigner ses soldats lorsqu’ils sont blessés lors des combats. Ses produits ont été envoyés en Ukraine et des médecins ont été formés pour les utiliser. Extrait du magazine "Nous, les Européens" du 10 novembre 2022…
"Si les médecins islandais, américains, et maintenant français sont intéressés par notre produit, c’est grâce à l’Islande. Ils trouvent fascinant d’utiliser quelque chose de naturel, prélevé de l’océan de façon écoresponsable et utilisé pour soigner le corps humain", dit Guðmundur Fertram Sigurjonsson, président fondateur de la société Kerecis, au magazine "Nous les Européens" (replay). Et dans cette entreprise, la fabrication de greffes à partir de peaux de poisson relève du secret industriel…
Dans des pièces aseptisées, la peau séchée est débarrassée de ses écailles. Les eaux pures et froides islandaises ont protégé ces peaux des virus et des bactéries. Pour remplacer la peau humaine lors de la greffe, il suffira de la mouiller en salle d’opération. "Je pense que ce qui est le plus gratifiant en travaillant ici, c’est de voir les progrès de la science et les histoires des malades. Parfois, on a même sauvé des vies", se félicite Gukka, responsable de la production.
"La peau de poisson s’estompe et disparaît"
Pétur Oddsson est électricien. Il y a trois ans, il a été brûlé à 45% sur une ligne à haute tension. C’est un survivant ! Après quatre mois de coma, il s’est réveillé avec des greffes de peaux de poisson sur tout le corps : "La peau de poisson s’estompe et disparaît, explique-t-il en montrant son bras greffé. J’étais brûlé de partout. Ici, là, et dans le dos…"
"Personne ne pouvait dire si j’allais survivre ou non, précise-t-il. Je sais juste qu’ils ont utilisé beaucoup de peau de cabillaud. Le laboratoire Kerecis en apportait encore et encore. Pour moi c’était difficile à croire, car dans mon enfance, personne n’avait le droit au cabillaud. Personne n’en mangeait en Islande. Ici, on se nourrissait de haddock. Le cabillaud, c’était un poisson de luxe qu’on exportait…"
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