Après l'attaque au Niger, Macron reporte le sommet sur le Sahel à début 2020
Une attaque jihadiste contre un camp de l'armée nigérienne a fait 71 morts et 12 blessés mardi.
En raison de l'attaque jihadiste mardi au Niger, le président français Emmanuel Macron, en accord avec son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, a décidé de reporter à début 2020 le sommet avec les dirigeants des cinq pays du Sahel prévu en France le 16 décembre, a annoncé jeudi 12 décembre l'Elysée. L'attaque mardi d'un camp de l'armée nigérienne à Inates, dans l'ouest du pays, près du Mali, a fait au moins 71 morts et 12 blessés. Ce bilan est le plus lourd subi par l'armée nigérienne depuis le début des attaques jihadistes dans le pays, en 2015.
Emmanuel Macron avait annoncé le 4 décembre, à l'issue du sommet de l'Otan, qu'il avait convié les présidents du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie à un sommet le 16 décembre à Pau (sud-ouest de la France), pour qu'ils "clarifient" leur position sur la présence militaire française au Sahel, de plus en plus contestée. Il avait souligné qu'il attendait d'eux qu'ils "assument" publiquement le fait que les soldats français sont au Sahel à la demande des pays concernés, et non pas pour des "visées néocoloniales". Faute de quoi, avait-il indiqué, il en tirerait toutes les conséquences.
La France menace de se retirer
L'Elysée a précisé mercredi que toutes les options étaient sur la table, y compris un retrait des 4 500 hommes des troupes française de la force Barkhane, qui depuis quatre ans luttent contre les groupes jihadistes au Sahel et qui a perdu 13 soldats fin novembre. Les jihadistes multiplient les actions meurtrières dans la région, en particulier au Mali, au Niger et au Burkina. La France a demandé à ses partenaires européens d'accroître leur soutien, un sujet qui sera évoqué lors du sommet européen de jeudi et vendredi. Paris est également en train de mettre sur pied une opération baptisée "Tacouba", réunissant des forces spéciales de plusieurs pays européens, afin d'apporter des renforts à l'armée malienne, en difficulté face à la poussée des attaques jihadistes. Déjà huit pays ont répondu à l'appel de la France, a précisé l'Elysée mercredi.
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