Crise du lait : après l'échec des négociations, les manifestants lèvent le camp à Laval
La FDSEA 53 a appelé contre toute attente les manifestants à cesser leur occupation, entamée lundi dernier, d'un rond-point près d'un site industriel de Lactalis.
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"C'est partie remise, on va lever le camp. La manif est terminée." Après l'échec, vendredi 27 août, d'une deuxième session de négociations sur le prix du lait avec Lactalis, la FDSEA 53 a appelé contre toute attente les manifestants à cesser leur occupation, entamée lundi dernier, d'un rond-point près d'un site industriel du groupe laitier, à Laval.
"La manifestation est terminée. On n'avait pas d'intérêt à rester jusqu'à lundi. Vous obliger à tenir, ça servait à rien", a déclaré samedi, peu avant 1 heure du matin, devant quelque 200 agriculteurs, Philippe Jéhan, président de la FDSEA de Mayenne.
Risque d'une astreinte financière
Il a justifié ce choix par la décision du tribunal rendue vendredi en soirée et contraignant les manifestants à libérer au moins un des accès du site industriel sous peine d'une astreinte financière. "On préfère lever le camp car on a une astreinte rue Arago. Vous auriez vu les camions partir. Si on les bloquait, c'était 5 000 euros de l'heure", expliqué Philippe Jéhan.
"La stratégie, on la rebâtit demain. On ne va pas capituler, on ne lâchera pas", a déclaré au micro, devant les manifestants, Christiane Lambert, première vice-présidente de la FNSEA. "On va identifier les points sur la carte et on va aller devant chaque site Lactalis, entre autres comme actions, pour continuer et réussir", a-t-elle ajouté.
Nouvelle réunion téléphonique
Après l'échec de cette deuxième session de négociations sur le prix du lait, une réunion téléphonique entre la FNSEA, les organisations de producteurs de lait et les Jeunes Agriculteurs se tiendra samedi après-midi pour définir une stratégie face au groupe Lactalis.
"Nous, la revalorisation qu'on demandait est à peine de 10% alors qu'eux (Lactalis) sont restés à 6%", explique Sébastien Amand, vice-président de l'Organisation de producteurs Normandie Centre (OPNC), qui a participé aux négociations.
Les 6% proposés par Lactalis correspondent grosso modo à la hausse de 15 euros les 1 000 litres au 1er septembre, soit environ 271 euros la tonne, annoncée unilatéralement vendredi matin par le géant laitier dans un communiqué. Les 10% revendiqués par les producteurs représentaient une hausse d'environ 26 euros les 1 000 litres, soit 282 euros la tonne.
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