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Le taux de chômage est resté stable à 7,1% au premier trimestre en France, selon l'Insee

D'après l'Institut national de la statistique et des études économiques, quelque 2,2 millions de personnes sont actuellement à la recherche d'un emploi.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 17/05/2023 08:12 Mis à jour le 17/05/2023 12:42

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Une demandeuse d'emploi à l'accueil de l'agence Pôle emploi de Perigueux (Dordogne), le 5 mai 2023. (ROMAIN LONGIERAS / HANS LUCAS / AFP)

Le taux de chômage est resté stable au premier trimestre, à 7,1% de la population active en France (hors Mayotte), selon les chiffres publiés mercredi 17 mai par l'Insee. Le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) atteint 2,2 millions de personnes, soit 7 000 de moins par rapport au trimestre précédent.

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Le taux de chômage au premier trimestre est inférieur de 0,3 point à son niveau d'un an avant, au premier trimestre 2022, et de 3,4 points par rapport à son pic au milieu de l'année 2015. Si l'on excepte le recul en trompe-l'œil pendant la crise sanitaire, il faut remonter au premier trimestre 2008 (7,2%) et au deuxième trimestre 1982 (7,1%) pour retrouver des niveaux équivalents.

Le chômage de longue durée au plus bas depuis 2009

Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) diminue très légèrement de 0,2 point, à 16,6%. Il se situe 5,2 points au-dessous de son niveau d'avant la crise sanitaire, fin 2019. Le taux de chômage des 25-49 ans est quasi stable (-0,1 point) sur le trimestre, à 6,4%. Enfin, le taux de chômage des 50 ans ou plus rebondit légèrement sur le trimestre (+0,2 point) à 5,2%, mais il reste inférieur à son niveau d'un an auparavant (-0,3 point).

Le taux de chômage de longue durée, c'est-à-dire d'au moins un an, est quasi stable (-0,1 point) sur le trimestre, à 1,8% de la population active. Ce niveau est au plus bas depuis le premier trimestre 2009 (1,7%), si l'on excepte le deuxième trimestre 2020 (1,4%) pendant la crise sanitaire. Enfin, le "halo autour du chômage", soit les personnes désirant retourner sur le marché de l'emploi mais qui ne sont pas considérées comme chômeuses par le BIT, augmente de nouveau au premier trimestre (+ 62 000 personnes).