Des salariés sans-papiers qui occupaient le chantier Bouygues d'une tour de la Défense ont été évacués lundi soir
Plusieurs dizaines de sans-papiers s'étaient installés aux abords du chantier de la tour First (ex-tour AXA), dans des préfabriques, dans le cadre du mouvement lancé le 12 octobre par la CGT dans toute l'Ile-de-France pour une régularisation massive de salariés.Ils ont été évacués dans le calme par les forces de l'ordre. La CGT à protesté.
Plusieurs dizaines de sans-papiers s'étaient installés aux abords du chantier de la tour First (ex-tour AXA), dans des préfabriques, dans le cadre du mouvement lancé le 12 octobre par la CGT dans toute l'Ile-de-France pour une régularisation massive de salariés.
Ils ont été évacués dans le calme par les forces de l'ordre. La CGT à protesté.
"Dans les autres sites, les évacuations se font après des décisions des tribunaux. Ici, l'originalité c'est que la demande de Bouygues est immédiatement satisfaite par la préfecture", a souligné un responsable de l'union locale de la CGT à La Défense, Francis Bottalico.
"Le préfet a autorisé le concours de la force publique, à la demande de l'entreprise, car les manifestants ne font pas partie de ses salariés", a répondu la préfecture des Hauts-de-Seine, contactée par l'AFP.
"On veut une circulaire simple avec des critères simples"
Environ 300 travailleurs sans papiers avaient déjà occupé le 2 novembre les préfabriqués situés sur ce chantier Bouygues, dans le quartier d'affaires de La Défense, avant d'être évacués quelques heures plus tard par les forces de l'ordre.
Selon Olivier Villeret, de l'union départementale CGT de Paris, "lors de la précédente occupation, nous avons été évacués sans aucune décision de justice, ce qui était une atteinte au droit de grève. Il faut savoir que dans le bâtiment public, 70% de l'activité est sous-traitée. Et plus on descend bas dans la sous-traitance, plus on trouve des travailleurs sans papiers".
Plusieurs sans-papiers ont affirmé, badges à l'appui, au journaliste de l'AFP qu'ils travaillaient sur ce chantier. "Les employeurs savent qu'on est des sans-papiers. On veut une circulaire simple du gouvernement avec des critères simples pour être régularisés", a dit l'un d'eux, sans dévoiler son identité.
>> Lire aussi
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter