Colère des agriculteurs : vers "une mobilisation totalement différente" après la censure du gouvernement
La démission de Michel Barnier et de son gouvernement a rebattu les cartes et changé les plans des agriculteurs qui avaient prévu de dénoncer le manque de revenus cette semaine.
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Cette fois, les agriculteurs optent pour la méthode douce. L'alliance syndicale majoritaire FNSEA - JA promettait une troisième phase de mobilisation cette semaine. Après le Mercosur il y a un mois, le poids des normes il y a deux semaines, ils voulaient alerter sur le revenu agricole en allant manifester devant les grandes surfaces. Mais, finalement, la censure du gouvernement a changé la donne et les actions prennent une tout autre forme.
Dans la Marne, comme ailleurs, les agriculteurs ne sortiront pas les tracteurs pour aller de supermarché en supermarché. "On n'est pas parti sur un système d'opérations escargot, on est parti sur une mobilisation totalement différente", indique Laurent Champenois, éleveur bovin et secrétaire général de la FNSEA dans la Marne.
Il a convié le préfet, les élus et les responsables de la grande distribution pour discuter mercredi. "Là, c'est plutôt pour se mettre autour de la table et essayer de construire les choses, de leur expliquer le besoin des producteurs plutôt que de la mobilisation forte dans la rue", explique l'agriculteur.
Les avancées promises mises entre parenthèses
Mais ça ne veut pas dire que la mobilisation s'essouffle, selon les responsables syndicaux. Elle prend juste une autre forme pour maintenir la pression. La chute du gouvernement a tout mis entre parenthèses, et notamment l'application de ce que les agriculteurs avaient obtenu jusque-là, c'est-à-dire de la simplification et 400 millions d'euros en leur faveur dans le projet de budget finalement censuré.
"On n'imagine même pas qu'il ne reprenne pas les mesures parce que ce serait de l'inconscience, mais si les mesures annoncées n'étaient pas reprises, on peut imaginer une colère assez importante sur le terrain, c'est évident", avance Laurent Champenois. En attendant cette nomination, la FNSEA demande à tous ses adhérents de refuser les contrôles sur les exploitations.
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