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Législative partielle à Mayotte : les deux finalistes de 2017 qualifiés pour le second tour

La députée sortante Ramlati Ali est arrivée en tête avec 36,15% des voix, devant le candidat des Républicains, soutenu par Marine Le Pen.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 19/03/2018 07:10 Mis à jour le 19/03/2018 08:09

Temps de lecture : 1min

Un électeur vote à Mamoudzou (Mayotte) lors de la législative partielle le 18 mars 2018. (AFP)

L'élection s'est déroulée en pleine crise sociale à Mayotte. La députée sortante Ramlati Ali est arrivée en tête de la législative partielle organisée dimanche 18 mars dans la 1ère circonscription de l'île avec 36,15% des voix, devant le candidat des Républicains Elad Chakrina (32,59%), qui a obtenu le soutien inédit de Marine Le Pen. Le second tour aura lieu le 25 mars prochain.

En juin 2017, Ramlati Ali s'était présentée sous l'étiquette du Parti socialiste avant de siéger au sein du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale. Elle avait alors obtenu au premier tour 16,81% des voix, au coude-à-coude avec Elad Chakrina (16,82%). Mais le Conseil constitutionnel avait estimé que la "la sincérité du scrutin avait été altérée" et annulé cette élection.

Des incidents dans plusieurs bureaux de vote

Dans un contexte rendu difficile par un mouvement de contestation populaire qui paralyse le territoire depuis près d'un mois, quelques incidents ont émaillé le scrutin. A Mtsamboro, dans deux bureaux de vote, "deux individus ont pris les urnes et sont partis, avant de revenir avec quelques minutes plus tard", d'après le maire de la ville. "D'après les présidents des deux bureaux, rien n'a changé dans les urnes." Les voleurs sont en garde à vue.

A Acoua, les neuf bureaux de vote ont été bloqués à l'ouverture, parfois fermés avec de la glu, selon la mairie, qui a dépêché les services municipaux pour les dégager. A Longoni, un journaliste de Mayotte La 1ere a indiqué sur Twitter qu'il était "impossible d'atteindre le village".

Circuler sur #Mayotte: un parcours de combattant en ce jour d’élection législative partielle « Impossible d’atteindre le village de Longoni » nous dit Papinot Zaidani, journaliste.
— Mayotte la 1ère (@mayottela1ere) 18 mars 2018