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Club Med : la voie est libre pour le groupe chinois Fosun

Plus rien n’empêche le Chinois Fosun de s’emparer du groupe touristique français Club Med. Son unique concurrent, l’Italien Andrea Bonomi a jeté l’éponge vendredi.

Isabelle Chaillou

Radio France

Publié le 03/01/2015 11:38 Mis à jour le 03/01/2015 11:47

Temps de lecture : 3min

(Le groupe chinois Fosun seul en piste pour le contrôle du Club Med © REUTERS/Charles Platiau)

L’homme d’affaires italien Andrea Bonomi a annoncé vendredi qu’il ne relèverait pas son offre au Club Med. Cette décision laisse le conglomérat chinois Fosun seul aux manettes d’une opération d’achat du groupe français de loisirs et de villages vacances.

Une bataille boursière interminable

Le début d’un des plus longs feuilletons qu’ait connu la Bourse de Paris avait été marqué par le choix de la direction du Club Med en faveur d'un rapprochement avec le Chinois Fosun. Au printemps 2013, ce fonds d’investissement porte déjà l’étiquette d’un des plus gros actionnaires du groupe du secteur touristique. Lorsque le PDG du Club Med, Henri Giscard d’Estaing, annonce une OPA amicale de Fosun, l’objectif vise à atteindre une amélioration des résultats, en accélérant le développement en Asie.

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Alors que les opérations sont censées aller très vite, une procédure en justice lancée par des actionnaires mécontents du prix de rachat des actions ralentit le processus. C’est à ce moment qu’a surgi l’Italien Andrea Bonomi.

La valeur du groupe à la hausse

Au début de l’année 2014, à la tête Global Resorts SAS, Andrea Bonomi commence à manifester son intérêt pour le Club Méditerranée, au point de racheter des titres et de devenir le premier actionnaire. Une deuxième étape est franchie l’été dernier, quand il lance une OPA concurrente à celle de l’offre chinoise. Il promet alors quatre euros de plus par action. La guerre des enchères est déclenchée, jusqu’à l’annonce vendredi du retrait italien.

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Cette bataille boursière aura fait monter en flèche la valeur du Club Med. Au départ fixée à 435 millions d’euros, la valorisation du groupe est aujourd’hui estimée à près de 940 millions d’euros. Entre temps, le PDG français cherche à calmer les petits actionnaires en martelant que "le Club Med ne deviendra pas chinois".

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