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CAC 40 : la rémunération des patrons est repartie à la hausse en 2014

Après un recul de 2,5% en 2013, la rémunération moyenne des dirigeants du CAC 40 a bondi de 6% en 2014, selon une étude du cabinet Proxinvest publiée ce mercredi, très critique sur "l'attribution massive d'actions gratuites de performance" et les primes de départ accordées à certains patrons.

franceinfo

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Publié le 23/09/2015 14:52 Mis à jour le 23/09/2015 15:44

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(Carlos Ghosn, le patron de Renault, arrive en tête du classement © MaxPPP)

Tout en haut du classement réalisé par Proxinvest, on retrouve Carlos Ghosn, le président de Renault et de sa filiale Nissan, dont la rémunération totale (salaire fixe, bonus, actions gratuites, etc.) a dépassé les 15 millions d'euros en 2014, soit une augmentation de 56%. Pour le cabinet Proxinvest, cette hausse "apparaît très maladroite dans le contexte des efforts demandés aux salariés à travers l'accord de compétitivité".

Rémunération 2014 : Carlos Ghosn N°1 selon @Proxinvest avec15,2M€ de Renault&Nissan http://t.co/2mUfXSr5A3 #CORPGOV pic.twitter.com/px1tN3MU7m
— Proxinvest (@Proxinvest) September 23, 2015

L'ancien directeur général de Sanofi, Christopher Viehbacher (12,5 millions d'euros) et Bernard Charlès, le patron de Dassault Systèmes (11,1 millions d'euros), complètement le podium.

Les parachutes dorés ne connaissent pas la crise

"La structure de rémunération fait toujours la part belle aux rémunérations de court-terme, peu risquées" , regrette Proxinvest dans son rapport de plus de 250 pages. Autre tendance : le boom des actions gratuites de performance qui pèsent "désormais 29,1% de la rémunération d'un président exécutif du CAC 40".

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"La Loi Macron favorisant la mise en place de plans d'actions gratuites, il conviendra que le caractère exigeant des conditions de performance soit mieux démontré par les sociétés dans le futur" , commente le cabinet, qui relève également une hausse des "rémunérations exceptionnelles de départ" , autrement dit des parachutes dorés. L'année 2015 a déjà été marquée par des polémiques sur les primes de départ de Michel Combes chez Alcatel ou encore de Patrick Kron chez Alstom.