Finances publiques : le FMI appelle la France à arrêter le "quoi qu'il en coûte" en 2023
Le Fonds monétaire international estime qu'il est "justifié de commencer la consolidation budgétaire en 2023".
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"Il est temps d'arrêter le 'quoi qu'il en coûte'." Après avoir déboursé des milliards pour soulager les entreprises et les ménages des effets du Covid-19 puis de la crise énergétique, la France doit commencer dès l'an prochain à assainir ses finances, a recommandé lundi 21 novembre le Fonds monétaire international (FMI) dans les conclusions d'une mission d'évaluation économique de la France. Paris a multiplié les dépenses depuis un an, évaluées par le FMI à plus de 2% de son PIB.
Les initiatives du gouvernement ont permis de contenir le taux d'inflation "deux à trois points" en dessous du niveau qu'il aurait atteint sans mesures d'aide, a salué Jeffrey Franks. "La France a le niveau d'inflation le plus faible en Europe grâce au bouclier tarifaire", lui a fait écho le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans une réaction transmise à l'AFP.
Pas de consolidation budgétaire en 2023 ?
Mais ces dépenses exceptionnelles ont aussi pesé sur des finances publiques. Après ces crises et au moment où les aides liées à la pandémie se sont estompées, "il est justifié de commencer la consolidation budgétaire en 2023", écrit le FMI.
Or ce n'est pas le chemin que prend Paris, relève l'institution de Washington, notant que "la loi de finances 2023 ne cible pas une réduction du déficit, reportant l'ajustement budgétaire à 2024". Le gouvernement table sur un déficit public de 5% l'an prochain après 4,9% cette année, et prévoit de revenir sous la barre des 3% en 2027, là où ses grands voisins misent sur un retour plus rapide à ce niveau.
Dans son document publié lundi, le FMI table toujours sur une croissance de 0,7% l'an prochain en France. Une estimation qui "confirme" pour Bruno Le Maire "la résistance de l'économie française". "C'est une très bonne nouvelle", a renchéri le ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal. "J'avais entendu beaucoup de doutes sur les prévisions qui avaient pu être faites", a-t-il affirmé lors d'une séance publique au Sénat. La Banque de France table ainsi sur une croissance située entre -0,5% et 0,8% en 2023.
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