Cet article date de plus de deux ans.

Budget : "On n'est pas des maniaques de la gâchette de la motion de censure", assure Olivier Marleix

Publié le 19/09/2023 10:22 Mis à jour le 19/09/2023 10:23

Temps de lecture : 2min

franceinfo

Radio France

Le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix, était l'invité de franceinfo ce mardi matin. Les députés Les Républicains brandissent la menace d'une motion de censure sur le projet de loi immigration et sur le budget.

"On n'est pas des maniaques de la gâchette de la motion de censure", a assuré le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix, mardi 19 septembre sur franceinfo, alors que les députés LR brandissent la menace d'une motion de censure sur le projet de loi immigration ou sur le budget.

>> Loi immigration : hypothèse d'un référendum, régularisation des travailleurs sans-papiers...l'issue des discussions est encore floue

"Pour nous, la motion de censure, c'est l'arme de dissuasion", a expliqué le patron des députés LR. Avec 62 députés dans l'hémicycle, Les Républicains peuvent faire tomber le gouvernement en joignant leurs voix à celles de l'opposition pour atteindre les 289 voix nécessaires. "C'est une menace qu'on utilise sur un texte qui serait profondément contraire à l'intérêt national", a-t-il précisé. La possibilité d'un nouveau titre de séjour "métier en tension" est un chiffon rouge pour la droite. Olivier Marleix a confirmé que son groupe déposerait une motion de censure si le projet de loi immigration implique une régularisation des sans-papiers dans les métiers en tension. "Un texte de laisser-aller en matière d'immigration serait profondément inacceptable donc là oui, il y aura une motion de censure", a-t-il assuré.

"Monsieur Le Maire semble confondre en permanence les recettes et les dépenses"

Olivier Marleix
franceinfo

Sur le budget, le chef des députés républicains ne brandit pas la menace d'une motion de censure, sans pour autant l'écarter. La loi de programmation des finances publiques sera soumise au Parlement fin septembre en session extraordinaire. L'occasion pour le député LR de rappeler que la droite rejette tout compromis avec l'exécutif sur les finances publiques. "On ira en aucun cas voter le budget", a-t-il affirmé. "Monsieur Le Maire semble confondre en permanence les recettes et les dépenses, c'est inquiétant d'ailleurs pour un ministre de l'Économie", a-t-il renchéri.