Budget 2026 : le marathon a débuté à l'Assemblée nationale

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - C. Tixier, M. Bouvier, C. Cormery, S. Lisnyj, Ph. Lagaune, T. Le Hec, J.-F. Lons, D. Aysun. Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

À l'Assemblée nationale, la bataille du budget a débuté, lundi 20 octobre. Les députés ont 70 jours pour l'adopter dans un contexte inédit : le gouvernement a décidé pour la première fois de la Ve République de renoncer au 49.3.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Le compte à rebours a commencé, lundi 20 octobre : 70 jours pour examiner le budget. Et les députés sont bien décidés à aller vite. Ils ont 1 521 amendements à passer en revue en seulement quelques jours. Au fil de la journée, certains sont adoptés : défiscalisations des pourboires et des pensions alimentaires, première tranche du barème de l'impôt sur le revenu réindexée sur l'inflation, ou contribution des hauts revenus prolongée. Adoptés en commission, ils seront débattus à nouveau avec tous les députés.

Des amendements et parfois des dépenses imprévues alertent un député de la majorité. "Ça fait maintenant à peu près deux heures qu'on débat. On est déjà à plus de 10 milliards d'euros de demandes, de dépenses en plus, à un moment où il faut qu'on fasse attention aux finances publiques. J'appelle chacun et chacune aujourd'hui à la responsabilité", a alerté Denis Masséglia, député Ensemble pour la République du Maine-et-Loire.

Les députés confiants pour adopter un budget dans les temps

Du côté des oppositions, ces propositions ne vont pas encore assez loin. "Est-ce qu'on continue à foncer dans le mur de la même manière ou bien est-ce qu'on change de trajectoire ? Manifestement, à la fois du côté des macronistes et du Rassemblement national, en commission, pour l'instant, au vu de cette première journée, ils ne changent pas de trajectoire", dénonce François Ruffin, député Écologiste et Social de la Somme. "Le premier bilan, c'est que les impôts ont déjà commencé à augmenter. Ce qu'on veut, c'est éliminer tous les mauvais impôts qu'il y a dans ce budget et faire des baisses de dépenses structurelles", réagit de son côté Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement National de la Somme.

Tous assurent qu'il est possible d'adopter un budget dans les temps. Le calendrier est très serré. Le 4 novembre, vote de la première partie du projet de loi de finances à l'Assemblée. Le 12 novembre, autour du budget de la Sécurité sociale. Les textes passeront ensuite au Sénat. Des discussions qui doivent se terminer dans tous les cas avant la fin de l'année.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.