Prime d'intéressement chez Stellantis : la CFTC salue une "exceptionnelle nouvelle" due à "l'effort de guerre" de "l'ensemble des salariés"
Le directeur général de Stellantis, le groupe né de la fusion de PSA et de Fiat Chrysler, a annoncé, mercredi 3 mars, sur franceinfo qu'une prime d'intéressement de 3 000 euros allait être versée aux salariés en France.
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Franck Don, délégué syndical central CFTC de PSA a salué sur franceinfo "l'exceptionnelle nouvelle" d'une prime d'intéressement de 3 000 euros brut distribuée aux salariés de Stellantis en France, soit au total 430 millions. L'annonce a été faite mercredi 3 mars sur franceinfo par Carlos Tavares le directeur général de Stellantis, le groupe né de la fusion de PSA et de Fiat Chrysler. Une prime obtenue grâce "l'effort de guerre" de "l'ensemble des salariés", selon le représentant syndical.
"C'est une exceptionnelle nouvelle, estime Franck Don. Les résultats du groupe sont également exceptionnels. Faire une marge opérationnelle de plus de 7% dans le contexte économique dans lequel on est, lié aux différents facteurs sanitaires et de la transition énergétique, ce sont vraiment des résultats exceptionnels qui n'étaient pas vraiment très attendus."
"On savait que notre groupe s'en sortait plutôt pas mal par rapport à d'autres entreprises dans l'environnement, mais on ne pensait pas arriver à ces taux-là"
Franck Donà franceinfo
Franck Don a salué aussi "l'engagement total des salariés du groupe PSA sans qui ces résultats n'auraient pas été obtenus". "Il faut aujourd'hui savoir qu'on s'est mis dans une situation d'effort de guerre et que tout le monde y participe, poursuit le syndicaliste. De l'ouvrier au technicien, à l'agent de maîtrise et même à des cadres qui sont amenés parfois à tenir des postes de travail. C'est quand même à souligner et c'est ce qui a permis aujourd'hui de dégager ces résultats-là."
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L'élu syndical se dit surpris par ces résultats : "Nous en sommes, à la CFTC, vraiment très fiers". Mais Franck Don met en garde la direction du groupe. "L'effort de guerre" n'est pas tenable sur la durée. Selon lui, "il arrivera à un moment donné où il va falloir retrouver un fonctionnement normal de l'entreprise". Il espère "le plus vite possible, c'est-à-dire dès que la situation le permettra. Je dirai même que dès demain, et compte tenu de nos résultats, la direction peut quand même relâcher un peu l'élastique."
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