Le pneumatique, un outil de communication d’une autre époque
Le pneumatique, inventé au XIXe siècle par un ingénieur écossais pour transmettre des télégrammes entre les bureaux de poste et les ministères, le pneumatique retrouve un nouveau souffle, notamment dans les hôpitaux.
Presque aussi simple que d’envoyer un mail ou un SMS, envoyer un pneu. Et si c’était ça, la modernité ? Retour sur le tube pneumatique, qui pendant plus d’un siècle, a permis de distribuer des petits bleus, autrement dit des messages urgents, dans tout Paris, à travers des tubes à air comprimé. Créé en 1866, le système s’étend via les égouts de Paris pour devenir le plus grand réseau du monde. Mais face à la concurrence du Télex, du téléphone puis du fax, le pneumatique est supprimé en 1984. Au Musée des égouts de Paris, le long d’une canalisation, subsistent encore quelques mètres de tube particuliers, vestiges d’une époque révolue.
Un outil fiable, car d’abord mécanique
Vingt ans plus tard, à l’hôpital de la Conception à Marseille (Bouches-du-Rhône), bloc opératoire numéro 9. Le Docteur Carole Guérin opère une patiente de la thyroïde. Le morceau de thyroïde prélevé est aussitôt emballé, pour être analysé à l’hôpital de la Timone, à un peu plus d’1 km de là. Juste à la sortie du bloc, se trouve la station de départ des tubes pneumatiques. Quelques formalités suffisent pour tracer l’envoi. "Il y a moins de risque de perte, ou d’oubli, ou d’erreur même", déclare Samira Tebboub, infirmière à l’hôpital de la Conception à Marseille. "Avant on faisait venir un coursier, on lui confiait l’envoi", ajoute-t-elle. Une centaine de tubes apportent des prélèvements d’une soixantaine de services hospitaliers.
Un outil fiable, car d’abord mécanique. Partout, en cas de cyberattaque, il pourrait quand même fonctionner. Il se dit d’ailleurs que la ligne entre l’Élysée et Matignon n’a jamais été détruite.
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