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Pénurie de carburant : Elisabeth Borne annonce que la remise de 30 centimes par litre va être prolongée "jusqu'à la mi-novembre"

TotalEnergies va également prolonger sa ristourne de 20 centimes par litre de carburant, a confirmé la Première ministre, dimanche, sur TF1.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 17/10/2022 08:06 Mis à jour le 17/10/2022 08:31

Temps de lecture : 1min

La Première ministre, Elisabeth Borne, au journal de "20 Heures" de TF1, le 16 octobre 2022.  (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP) — La Première ministre, Elisabeth Borne, au journal de "20 Heures" de TF1, le 16 octobre 2022. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Quelles réponses le gouvernement peut-il apporter à la crise des carburants ? Elisabeth Borne est l'invitée de TF1, dimanche 16 octobre, pour évoquer les pistes de l'exécutif afin de débloquer la situation, une semaine avant les vacances de la Toussaint. Alors que la grève a fait drastiquement monter les prix à la pompe,"nous allons prolonger la remise de 30 centimes [par litre de carburant] jusqu'à la mi-novembre", a annoncé la Première ministre, qui a assuré que TotalEnergies allait également prolonger de deux semaines sa "ristourne" de 20 centimes par litre de carburant.

La pénurie de carburant ne semblait par ailleurs pas se résorber dimanche, les chiffres diffusés dans la soirée montrant une aggravation de la situation des stations-service : 30,1% étaient considérées en difficulté contre 27,3% la veille, du fait de livraisons moins nombreuses en week-end, selon le gouvernement.

"Respecter l'accord majoritaire"

Après près de trois semaines de grève dans les raffineries et dépôts de TotalEnergies, la Première ministre a également brandi la menace de nouvelles "réquisitions" de salariés en cas de "situations très tendues". La cheffe du gouvernement a demandé aux salariés grévistes "de respecter l'accord majoritaire et de ne pas bloquer le pays avec toutes les difficultés que cela crée".

Avant elle, c'est Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, qui était monté au créneau dans la matinée en jugeant "inacceptable qu'il y ait la poursuite de blocages".