Carlos Ghosn : une arrestation "très surprenante" pour l'économiste Elie Cohen
L'économiste Elie Cohen estime sur franceinfo que l'arrestation de Carols Ghosn au Japon est "surprenante".
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Tandis que Carlos Ghosn est toujours interrogé par la justice japonaise, sur des soupçons de malversation, le conseil d’administration de Renault a demandé mardi 20 novembre des explications à son partenaire, Nissan, sur les soupçons qui pèsent sur le grand patron. "Tout ceci est très surprenant" a réagi l'économiste Elie Cohen, mardi soir sur franceinfo avant de juger "un peu bizarre" les "rares informations dont on dispose sur les raisons" de l'incrimination de Carlos Ghosn.
"Certes il n'est pas très recommandable d'avoir un goût versaillais du luxe, pointe Elie Cohen, ni d'accumuler des revenus considérables. Mais cette procédure d'enquête diligentée à l'intérieur de l'entreprise sans que Carlos Ghosn en soit averti, ce lanceur d’alerte qui avertit les autorités judiciaires, ce président exécutif, qu’il a contribué à nommer qui vient à la télévision dans une conférence de presse expliquer qu’il y avait un problème de gouvernance chez Nissan et chez Renault depuis vingt ans, que monsieur Carlos Ghosn accumulait des pouvoirs excessifs, que le redressement de Nissan était le fait des Japonais eux-mêmes et pas de l’aide de Renault... c’est quand même une situation très singulière."
Vers un rééquilibrage de l'alliance
"On assiste à une mise à l'écart d'une particulière brutalité et d'une très grande ingratitude", estime Elie Cohen. L'économiste rappelle qu'en 1999 "Renault est venu sauver Nissan qui était au bord de la faillite. Renault a recapitalisé l’entreprise, Renault a restructuré l’entreprise, Renault a remis cette entreprise sur les rails et Nissan s’est redressée. Les rapports capitalistiques entre les deux entreprises font que c’est Renault qui contrôle Nissan". Mais Elie Cohen soupçonne désormais Nissan de vouloir "rééquilibrer les relations" de l’alliance avec Renault. "À partir du moment où on pose le problème en ces termes, on rentre dans une logique de 'japonisation' de Nissan, c’est-à-dire qu’on remet en cause ce qui a été fait au cours de ces vingt dernières années" juge-t-il.
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