Vacances d'été : la majorité des Français a dû faire des choix dans ses dépenses
Une tendance se dégage pour les 60% de Français qui sont partis en vacances : la sobriété, contrainte. Face à la hausse des prix, nombreux ont limité leur consommation une fois arrivés sur place.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
La température a battu des records durant l'été 2025. Mais côté dépenses, certains Français se sont limités et ont enchaîné des petits séjours. "On a pris un petit camping pas cher. On est déjà partis cet été, du coup c'était histoire de partir quelques jours, changer d'air", confie un homme. "Plus de loisirs et moins de restos. Après, on vient de la région parisienne, donc ce n'est pas plus cher qu'en région parisienne. Et puis, en fait, il y a pas mal d'activités gratuites aussi", ajoute une vacancière.
À Arès (Gironde), sur le bassin d'Arcachon. Alain Naud, propriétaire de l’hôtel trois étoiles "Le Grain de sable", dresse un premier bilan. "Par rapport aux saisons précédentes, on a ressenti une légère baisse après le 14 juillet. Mais bon, globalement, sur l'ensemble, c'est bon", se réjouit-il.
Les clients surveillent leurs dépenses
Côté hébergement, les options les moins coûteuses ont le plus de succès, en particulier les campings, comme à Lacanau (Gironde). Si l'établissement affiche complet en août, les clients font attention à leurs frais de restauration. "On va surtout prendre sur le plein de courses qu'on a pu faire dans le supermarché parce que ça reste plus économique quand même. La vie actuelle coûte tellement cher qu'on essaie de regarder le budget", explique une vacancière. "Concernant les restos, on en fait de moins en moins. Avant, on était sur une semaine, on arrivait à y aller deux, trois fois. Maintenant, on ne fait qu'un seul resto", abonde un homme.
La majorité des Français est partie en congés, mais en surveillant son budget. "On est dans un contexte économique très anxiogène, donc les vacances, c'est devenu un besoin essentiel pour tout le monde. Oui, on va continuer à partir en vacances, moins loin, en étant plus attentifs au budget", analyse Vanguélis Panayotis, le président de MKG Consulting.
Selon les premières remontées des professionnels du tourisme, les Français ont dû, durant l'été 2025 plus que les années passées, faire des choix dans leurs dépenses.
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