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Clash entre Hanouna et Boyard : Marine Le Pen regrette l'insulte de l'animateur mais estime qu'il "existe une excuse de provocation"

La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale invite les élus LFI à "s'appliquer une forme de courtoisie dans le débat politique" s'ils veulent "se plaindre d'être maltraités".

franceinfo

Radio France

Publié le 15/11/2022 10:14

Temps de lecture : 2min

Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale, invitée de France Inter, mardi 15 novembre 2022. (CAPTURE ECRAN / FRANCE INTER) — Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale, invitée de France Inter, mardi 15 novembre 2022. (CAPTURE ECRAN / FRANCE INTER)

"L'insulte doit pouvoir être bannie du débat public", estime Marine Le Pen, députée Rassemblement national du Pas-de-Calais, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, mardi 15 novembre sur France Inter. Elle réagit à la séquence qui a opposé Cyril Hanouna et le député LFI Louis Boyard, dans l'émission Touche pas à mon poste (TPMP), jeudi dernier, sur C8. L'insoumis a été insulté par l'animateur après avoir critiqué le propriétaire de la chaîne, Vincent Bolloré, au sujet de sa responsabilité dans l'appauvrissement de l'Afrique. Louis Boyard avait accusé Cyril Hanouna de "faire monter le racisme".

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Alors qu'une partie de la classe politique appelle à boycotter l'émission de Cyril Hanouna, Marine Le Pen affirme qu'elle "ne détermine pas les endroits où [elle va] en fonction des querelles" entre "un ancien intervenant" et un animateur, faisant référence au fait que Louis Boyard a été chroniqueur dans l'émission TPMP.

"Se faire donner des leçons de bienséance par La France insoumise, c'est relativement drôle parce qu'ils passent leur vie à insulter leurs adversaires politiques de tous les noms".

Marine Le Pen
à France Inter

La députée RN invite les élus LFI à "s'appliquer une forme de courtoisie dans le débat politique" s'ils veulent "se plaindre d'être maltraités".

"La justice se saisira de cette affaire", ajoute Marine Le Pen, alors que les deux hommes ont annoncé, chacun de leur côté, leur intention de lancer des poursuites judiciaires. "Il y a eu des insultes, c'est un fait", commente l'élue tout en estimant que "la langue française a assez de mots pour exprimer ce qu'on a à exprimer sans tomber dans l'injure". Toutefois, Marine Le Pen considère qu'il "existe aussi une excuse de provocation". "Quand on dit de quelqu'un qu'il fait monter le racisme", comme l'a fait Louis Boyard vis-à-vis de Cyril Hanouna, "c'est une accusation grave", conclut-elle.