"Le Prénom" au Théâtre Edouard VII : une nouvelle génération dans une pièce désormais culte
Après son succès en 2010, la pièce adaptée ensuite au cinéma revient au Théâtre Edouard VII avec de nouveaux comédiens. Les humoristes Florent Peyre et Jonathan Lambert sont les têtes d'affiche de cette version 2018.
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Jouée près de 250 fois depuis 2010, une adaptation au cinéma vue par trois millions de spectateurs, deux Césars… "Le Prénom" de Mathieu Delaporte et Alexandre de la Patellière est désormais un classique. Huit ans plus tard (seulement), la pièce est de retour sur les planches. Toujours au théâtre Edouard VII, toujours avec Bernard Murat à la mise en scène, mais avec un nouveau casting. Pour remplacer Patrick Bruel et Jean-Michel Dupuis (Charles Berling dans le film), deux humoristes : Florent Peyre et Jonathan Lambert. Un duo original, davantage rôdé aux one man shows et aux plateaux télés, entouré de Sébastien Castro, Marie-Julie Baup et Lilou Fogli.
L'histoire, elle, n'a pas changé. Celle d'un dîner entre amis qui va tourner au vinaigre. Vincent (Florent Peyre), la quarantaine, fier comme Artaban, va devenir papa pour la première fois. Invité à diner chez sa sœur Elisabeth, alias "Babou" (Marie-Julie Baup), et son beau-frère Pierre (Jonathan Lambert), il y retrouve Claude (Sébastien Castro), l'ami d'enfance de la famille. En attendant l'arrivée de son épouse Anna (Lilou Fogli), la conversation tourne autour de l'heureux évènement. Mais quand Vincent annonce le prénom choisi pour son fils, sa réponse va plonger la soirée dans un chao, sans nom.
Une nouvelle version portée par Sébastien Castro
Rééditer la performance du succès théâtral et de son adaptation au cinéma, moins de dix ans plus tard, le pari était osé. Tout aussi osé de faire appel à deux stars du one man show. Dont Jonathan Lambert, grand spécialiste des sketchs télévisés et des personnages extravagants qui intègre à son personnage de Pierre, intellectuel de gauche, maniaque et impulsif, une bonne dose de burlesque.Pour sa première pièce d'envergure, malgré une belle présence sur scène, Florent Peyre peine à faire oublier l'arrogant Patrick Bruel dans le personnage de Vincent Larcher. Car même s'il faudrait s'en défendre, les visages des premiers interprètes nous reviennent en tête. Marie-Julie Baup, elle, est une "Babou" (femme de Jonathan Lambert dans la pièce) encore plus hystérique, et Lilou Fogli impose son autorité naturelle dans le rôle de la future maman.
Alors qu'on annonçait Lambert et Peyre comme l'atout charme de cette reprise, c'est Sébastien Castro qui remporte la palme, toujours aussi irrésistible. Dans son rôle de musicien dandy, drôle et attachant, Castro et sa moue tordante parviennent à nous faire oublier son prédécesseur. Bernard Murat avait d'ailleurs pensé à lui lors de la création, pour le rôle de "la prune", finalement tenu par Guillaume de Tonquédec.
Cette nouvelle génération de comédiens trouvera sans doute son public. Les inconditionnels de la version Bruel-Benguigui-de Tonquédec seront plus difficiles à convaincre. Persiste néanmoins le plaisir de revoir les personnages s'écharper dans un décor très réussi. Les années passent, les distributions changent, le texte, lui, ne s'érode pas, toujours aussi efficace et atemporel. Un classique !
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