El Tigre, la dernière folie d'Alfredo Arias avec Arielle Dombasle et Denis d’Arcangelo
"El Tigre", le nouveau spectacle d'Alfredo Arias, est à découvrir jusqu'au 12 janvier 2014 au théâtre du Rond-Point à Paris. Un cabaret loufouque qui offre à Denis d'Arcangelo et Arielle Dombasle des rôles déjantés.
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El Tigre donne son nom à un ensemble d’îles argentines et de marais peu gays. Là, un groupe de cinéphiles fanatiques a trouvé refuge. Ensemble, le samedi soir, ils recréent les films adorés, les rejouent, se travestissent avec les moyens du bord. Au final, Vampira croque les jugulaires des enfants de chœur, Lana Turner trouve le temps long et Holy se remaquille. Les créatures de El Tigre déclenchent une série de quiproquos et de coups de théâtre qui les propulsent dans un univers plus délirant que celui qu’elles voulaient représenter.
Une pièce d’Alfredo Arias avec Denis d’Arcangelo, Arielle Dombasle et Alexi Ribes sur des musiques de Bruno Coulais.
Reportage : J-L. Serra; A. Lussien; O. Crouet; G. Bucur
La folie d'Alfredo Arias
Si El Tigre ne s'impose pas comme le meilleur spectacle du metteur en scène argentin, son talent n'est plus discutable. Né en 1944, dans la banlieue de Buenos Aires, fantastique, féérie et humour sont très tôt sa marque de fabrique. Sa première création originale est un Dracula joué à la manière d'une bande dessinée. Explorateur de toutes les nouvelles formes d'art théâtral, dans les années 60, il fera partie d’un mouvement d'artistes plasticiens autour de l’institut Di Tella à Buenos Aires participant à des nombreuses expositions, happenings et performances. En 1968, il fonde le célèbre groupe TSE et quitte l'Argentine pour présenter ses spectacles à Caracas, New York et Paris. C’est la capitale française qu’il va choisir pour poser ses valises. Alfredo Arias deviendra alors directeur du Centre Dramatique National d’Aubervilliers. Il mettra en scène des textes plus classiques comme la "Tempête" de Shakespeare présentée au Festival d’Avignon dans la cour d’honneur du Palais des Papes. Il s’essaiera également à l’opéra, avec les contes d’Offmann présenté à Genève et à la Scala de Milan ou encore au music hall et à la comédie musicale, qui vont finalement devenir ses domaines de prédilection.
Plusieurs fois primé aussi bien en Italie, en Argentine qu’en France, il a reçu un Molière d’honneur en 2003.
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