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Virginie Hocq sur le fil : "Je n'ai pas envie de faire de thérapie sur scène"

L'humoriste belge Virginie Hocq revient en France pour présenter son cinquième seule-en-scène au Théâtre de Paris. Son nouveau spectacle, "Sur le fil", mis en scène par Isabelle Nanty, fait intervenir une galerie de personnages excentriques dans des postures parfois inconfortables.

Odile Morain

France Télévisions - Rédaction Culture

Publié le 11/02/2015 16:58 Mis à jour le 24/02/2015 10:44

Temps de lecture : 1min

Virginie Hocq sur le plateau de France 2 présente son dernier spectacle "Sur le fil" (France 2 / Culturebox)

Invitée sur le plateau des Cinq dernières Minutes de France 2, la comédienne évoque avec Elise Lucet ces drôles de caricatures sorties de son dernier one woman show mis en scène par Isabelle Nanty. Parmi eux, il y a le mannequin pour paquet de cigarette, une hôtesse de l'air dépressive, Marie-Antoinette la vraie avec l'accent belge en prime.

"Faire tous ces personnages me permet d'expérimenter la vie des autres. Je n'ai pas envie de faire de thérapie sur scène, j'aime bien ouvrir la porte et papoter avec les gens", dit-elle

Des personnages attachants

Pour Virginie Hocq, ce cinquième spectacle est en connexion avec les gens "j'aime que les spectateurs lâchent prise. Je suis heureuse", assure-t-elle.

Optimiste et volontaire, la comédienne campe des personnages un peu mal dans leur peau, mais qui s'en sortent malgré tout. Comme la mannequin pour paquet de cigarettes. "Elle réussit à transformer son handicap en positif. Il y a quelque chose qui ne va pas dans la vie, il faut en tirer profit et ça marche ! "

Un rêve d'enfant

Dès l'enfance, Virginie Hocq aime se donner en spectacle et goûte à la scène lors de représentations scolaires. Après un Premier prix d'art dramatique du Conservatoire Royal de Bruxelles, la jeune femme s'inscrit à la Fédération Belge d'impro amateur, puis monte en 1999 son premier one-woman show : "Dis-oui".

Pour elle jouer à Paris, c'était un peu un rêve de gosse : "Je me suis fait ma petite place, j'essaie d'être cohérente dans mon travail. J'ai de la chance j'aime mon métier. Je veux faire ça depuis l'âge de huit ans".