Le spectacle de Dieudonné annulé à Avignon
Une représentation de Dieudonné, prévue samedi à Avignon, n'aura pas lieu. La justice a validé mercredi la résiliation du contrat de location du parc des expositions demandée par son exploitant en raison de l'"opacité" qui, selon lui, entoure le spectacle.
Le premier président de la cour d'appel de Nîmes a refusé mardi l'appel urgent à jour fixe déposé par l'avocat de Dieudonné M'bala M'bala, après la validation lundi par un juge des référés du tribunal de grande instance d'Avignon de l'annulation du contrat de location.
Avignon tourisme, société d'économie mixte qui gère le parc des expositions, avait résilié le 2 décembre 2014 le contrat de location d'une salle pour un spectacle de l'humoriste signé quatre mois auparavant. L'annulation de ce contrat était contestée par la société de production de Dieudonné.
Le spectacle a changé plusieurs fois de nom
Lors de la signature du contrat, la prestation scénique de l'humoriste était appelée "Spectacles Dieudonné", puis les places ont été vendues en billetterie sous la dénomination "Dieudonné en tournée", mais sur le site internet il était précisé qu'il s'agissait de "La bête immonde", a expliqué à l'AFP l'avocate de la société gestionnaire, Caroline Alvarez.
"Avignon tourisme a estimé qu'il y avait beaucoup d'opacité et une certaine volonté de tromperie sur le spectacle qui serait joué", a-t-elle indiqué. Selon une clause du document, la société de production avait l'obligation d'informer Avignon tourisme sur le contenu du one man show.
Dieudonné va assigner l'exploitant en justice
"La réalité c'est qu'on ne veut pas de Dieudonné, plutôt que de prendre un arrêté qui aurait été examiné par le tribunal administratif, on utilise un autre biais et on cherche dans le contrat un point de détail qui est le libellé du spectacle", a déclaré l'avocat de l'humoriste, Jacques Verdier. Le conseil, qui s'est dit "effaré", va assigner Avignon tourisme pour obtenir des indemnisations.
Poursuivi pour des injures visant Manuel Valls, Dieudonné a été relaxé mardi à Paris. Il a en revanche été condamné la semaine dernière à 22.500 euros d'amende, sous peine d'emprisonnement si elle n'est pas acquittée en totalité, pour des propos antisémites visant notamment le journaliste Patrick Cohen. Il a également été condamné à deux mois de prison avec sursis pour apologie d'actes de terrorisme, pour un message "Je me sens Charlie Coulibaly" publié après les attentats de janvier à Paris.
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