L'humoriste Bun Hay Mean, connu pour ses rôles dans "Problemos" et "Astérix et Obélix", est mort à l'âge de 43 ans

Révélé dans le "Jamel Comedy Club", le comique avait connu le succès avec son premier spectacle "Chinois marrant".

franceinfo

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Publié le 10/07/2025 11:40 Mis à jour le 10/07/2025 11:57

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L'humoriste Bun Hay Mean, le 17 octobre 2019, à Nice (Alpes-Maritimes). (SYSPEO / SIPA)

L'humoriste Bun Hay Mean est mort de manière accidentelle à l'âge de 43 ans, a appris franceinfo auprès de son agence, jeudi 10 juillet, confirmant une information du Parisien.

"C'est avec une infinie tristesse que nous devons vous annoncer la disparition tragique de notre ami, notre immense artiste, Bun Hay Mean", a annoncé dans un communiqué son producteur, Philippe Delmas. "D'après les éléments en notre possession, c'est juste avant son départ, et en essayant de récupérer son téléphone tombé dans la gouttière de son balcon, que Bun a glissé et fait une chute de plusieurs étages", a-t-il ajouté. Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte, précise le parquet de Paris.

Le comique, né à Lormont (Gironde), d'une mère chinoise et d'un père cambodgien, avait été révélé dans le "Jamel Comedy Club". Son premier spectacle Chinois marrant dans la légende de Bun Hay Mean avait rencontré un grand succès entre 2014 et 2015. Il avait également eu plusieurs seconds rôles au cinéma, notamment dans Problemos d'Éric Judor et Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu de Guillaume Canet.

Bun Hay Mean préparait une tournée dans de nombreuses villes françaises à l'automne et à l'hiver, avec un spectacle intitulé Kill Bun. Il devait le jouer vendredi soir au Canada, à L'Olympia de Montréal. Un nouveau show où l'humoriste revenait sur "ses expériences personnelles et abordait des sujets comme la santé mentale, son premier rôle au cinéma et tout un concentré de nouveaux sketchs", peut-on lire sur le site de l'Olympia de Montréal.

"La scène humoristique française perd l’un de ses talents incontournables, un humoriste engagé et réfléchi qui défendait ardemment la liberté de création et d’expression", écrit dans un communiqué la ministre de la Culture, Rachida Dati, ce jeudi 10 juillet après-midi.