Des milliers d'intermittents défendent leur statut dans la rue
Plusieurs milliers d'intermittents ont manifesté jeudi après-midi à Paris, alors que se tenait l'ultime séance de négociations sur l'assurance-chômage qui décidera de l'avenir de leur régime. Les intermittents se sont également mobilisés à Marseille, Lyon et Reims.
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Selon la CGT, la mobilisation était plus forte ce jeudi que lors de la manifestation du 27 février, qui avait rassemblé 7.000 intermittents à Paris d'après le comptage du syndicat.
Les intermittents se sont également mobilisés dans plusieurs villes de France. A Marseille, environ 600 intermittents selon les organisateurs, 450 selon la police, ont envahi le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (Mucem) à l'issue de leur manifestation au départ de la Canebière. Ils occupaient toujours le bâtiment à 17h, encadrés par des forces de police.
"Tant que les propositions que nous faisons ne sont pas prises en compte, nous ne quitterons pas les lieux", a déclaré à l'AFP Catherine Lecoq, syndicaliste CGT.
A Lyon, quelque 250 manifestants s'étaient rassemblés sur la place Bellecour en début d'après-midi, selon la préfecture. Une partie d'entre eux, mêlant intermittents et précaires, a ensuite investi les locaux de la CGPME.
A Reims, une centaine d'artistes et techniciens ont également défilé jeudi en scandant "Intermittents: culture pour tous". Les manifestants avaient prévu un pique-nique et des prises de paroles devant les locaux du Medef.
Où en sont les discussions ?
Les partenaires sociaux doivent fixer les droits de l'ensemble des chômeurs et le montant des cotisations des salariés et des employeurs pour les années à venir. Ils doivent jongler avec un taux de chômage proche de son record historique (2,24 millions de personnes indemnisées) et un déficit global du régime qui pourrait atteindre plus de 4 milliards d'euros à la fin de l'année.
Dans cet ensemble, les intermittents du spectacle représentent environ 112.000 personnes indemnisées et le surcoût de leur régime d'indemnisation, plus favorable, est estimé entre 300 et 350 millions d'euros.
Ces deux pistes font partie des mesures préconisées par certains syndicats d'employeurs et de salariés du secteur, qui en échange proposent un assouplissement des conditions d'accès à l'indemnisation (actuellement 507 heures travaillées sur dix mois). Ce dernier point ne figure toutefois pas dans le projet du Medef.
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