Cet article date de plus de cinq ans.

Rock the Ballet, la troupe qui mixe danse classique et tubes rock repart en tournée

Pour fêter ses dix ans, la compagnie Rock the Ballet part en tournée avec la recette qui a fait son succès : un savant mélange de danse classique et modernes chorégraphiés sur des tubes planétaires.

Chrystel Chabert

France Télévisions - Rédaction Culture

Publié le 09/03/2020 16:28

Temps de lecture : 1min

Adrienne Canterna, la créatrice de la troupe Rock the Ballet avec les danseurs. Paris, Salle Pleyel, mars 2020. (S. Hemar / France Télévisions)

Rock the Ballet X – 10ème anniversaire, c'est le nom de ce spectacle inédit qui passe par la France, la Suisse et la Belgique. Sur scène, dix danseurs et danseuses dont beaucoup ont une formation classique à l'image des créateurs de la troupe, Adrienne Canterna et Rasta Thomas.

Rigueur classique sur tubes planétaires

En 2007, ces deux danseurs formés à la Kirov Academy de Washington imaginent un spectacle basé sur un concept assez basique au premier abord : mixer la danse classique avec du modern-jazz, du hip-hop, des acrobaties, le tout sur des tubes rock comme Queen, Adèle, Les Rolling Stones, Bruno Mars ou encore Mickael Jackson, Taylor Swift, Madonna, Pink...

Le succès est immédiat. En dix ans d'existence, Rock the Ballet a donné plus de 800 représentations et séduit plus d'un million de spectateurs à travers le monde.

Une troupe élargie

Pour ce nouveau spectacle anniversaire, la troupe est passée de 7 ou 8 danseurs en temps normal à 10. Parmi eux, on trouve un jeune couple de Français, Mathis Joubert et Taylis Poncionne. Cet ancien footballeur d'origine coréenne, amateur de breakdance et cette franco-brésilienne formée à la danse classique se sont rencontrés à Toulouse. Ils ont tout quitté pour rejoindre Rock the Ballet.

C'est quand même plus moderne. Le public est carrément avec nous, il peut chanter, taper dans les mains.

Tailys Poncionne
Danseuse

Pour elle, "la danse classique avec de la musique classique, ça ne touche pas autant de monde". Quant à Mathis, il confirme qu'en tant que danseur "on ressent une certaine liberté, on peut donner notre personnalité" .