Le chorégraphe Abou Lagraa inaugure un nouveau lieu de danse dans une chapelle d'Annonay
Le chorégraphe Abou Lagraa revient à ses origines ardéchoises et investit avec sa compagnie de danse la chapelle Sainte-Marie, à Annonay. Nouveau lieu, nouvel élan, la chapelle désacralisée depuis le début du XXe siècle, accueille désormais des compagnies du monde entier tout en conservant l'âme historique et religieuse de l'édifice.
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Le danseur et chorégraphe Abou Lagraa revient aux sources et s'installe avec sa compagnie, La Baraka, dans la Chapelle Sainte-Marie. La magnifique bâtisse du XVIIe siècle est désormais transformée en studio de danse, dans le centre-ville historique de la ville, avec ses statues religieuses et son plafond de bois peint.
Reportage : A. Marie / A. Sylvie / D. Digard / A. Gavin
Faire danser la chapelle
Classé à l'inventaire des monuments historiques, la municipalité d'Annonay avait à coeur de convertir ce lieu en espace de création tout en conservant le patrimoine de la ville. L'ambition d'Abou et Nawal Lagraa est de faire venir toutes les danses dans la cité ardéchoise. Une démarche qui passe par l'accueil de compagnies du monde entier mais aussi par la volonté d'inviter les habitants d'Annonay aux spectacles et aux ateliers. "Dans un mois, un bus va passer prendre toutes les personnages âgées pour les faire danser à la chapelle", explique le chorégraphe./2019/04/11/abou_nawal_lagraa.png)
Algérie, Ardèche : les deux Amours d'Abou
S'il a parcouru le monde, Abou Lagraa n'a jamais vraiment quitté son Ardèche natale. Fils d'un émigré algérien, ses racines sont un joli mélange où il puise toute son inspiration.Annonay m'a vu partir, réussir et maintenant j'apporte ma réussite ici pour la faire réussir aussi
Abou LagraaC'est sa mère qui lui a donné envie de danser. Dès son plus jeune âge, il est connu dans le quartier comme le petit danseur. "Je suis éclatée de fierté !", dit-elle le visage illuminé. Après des années de nomadisme, le chorégraphe pose ses valises à Annonay pour une nouvelle aventure sur ses terres. "Venir ici, à Annonay, c'est aussi désacraliser la danse", déclarait-il en septembre 2017.
De renommée internationale, la compagnie la Baraka dirigée par Abou Lagraa et sa femme Nawal fait rimer la danse avec les idées depuis plus de vingt ans. Elle dispose aujourd’hui d'un répertoire de 25 pièces, propose une création par saison et assure 30 représentations par an. Abou Lagraa questionne les grands sujets de société et place l'homme et la femme sur le même plan.
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