L'ancien danseur étoile Jean-Pierre Bonnefous est mort à l'âge de 82 ans

Surdoué, il avait été nommé danseur étoile à l'âge de 21 ans en 1965 et avait rejoint New York dans les années 1970. L'Opéra de Paris lui rend hommage et salue "son engagement artistique".

franceinfo Culture avec AFP

France Télévisions - Rédaction Culture

Publié le 16/04/2025 17:26

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Jean-Pierre Bonnefous, nouveau danseur étoile de l'Opera, photographié dans sa loge, le 21 avril 1965, à Paris. (KEYSTONE-FRANCE / GAMMA-RAPHO / GETTY IMAGES)

Le danseur étoile Jean-Pierre Bonnefous, connu pour son interprétation des grands ballets néo-classiques, est décédé mardi 15 avril aux États-Unis, où il a fait la plus grande partie de sa carrière, ont annoncé sa famille et l'Opéra de Paris, mercredi 16 avril. "Il s'est éteint doucement à l'âge de 82 ans à Charlottesville" (Virginie), a affirmé son neveu Jérémy Bouhy.

Né en 1943 à Bourg-en-Bresse, Jean-Pierre Bonnefous s'était formé à l'école de danse de l'Opéra de Paris et avait intégré la compagnie en 1959. "Il est nommé danseur étoile en 1965", a indiqué l'institution dans un communiqué, louant un "grand danseur et pédagogue".

Il interprète de nombreux ballets du répertoire, dont plusieurs pièces de George Balanchine, l'un des chorégraphes pionniers du néo-classique. Il est en outre "particulièrement remarqué dans les créations (...) de Maurice Béjart", ajoute l'institution. Il était "un ami proche de Rudolf Noureev, qui l'avait invité à danser au Bolchoï" à Moscou, selon son neveu.

En 1970, George Balanchine l'engage comme soliste au New York City Ballet, où il danse plusieurs rôles dans ses ballets ainsi que plusieurs pièces de Jerome Robbins.

Il avait fait ses adieux à la scène en 1980. Avec son épouse Patricia McBride, ils sont ensuite partis diriger "le département de la danse à l'université d'Indianapolis", avant d'être nommés en 1996 directeurs artistiques du North Carolina Dance Theater, a précisé l'Opéra. Jean-Pierre Bonnefous avait quitté ses fonctions en 2017.

Il a par ailleurs quelques films à son actif, dans de petits rôles, notamment Les Diaboliques (Henri-Georges Clouzot, 1955). En 1966, il avait participé au feuilleton télévisé L'Âge heureux qui raconte la vie de jeunes danseurs au Palais Garnier, selon l'Opéra.