Cet article date de plus de trois ans.

Festival Montpellier Danse : le chorégraphe Philippe Decouflé présente "Stéréo", sa nouvelle création rock'n'roll

"Stéréo" de Philippe Decouflé s'inscrit à mi-chemin entre le concert et le spectacle de danse, pour un résultat explosif.

franceinfo Culture - Margaux Bonfils

France Télévisions - Rédaction Culture

Publié le 18/06/2022 16:35 Mis à jour le 18/06/2022 17:48

Temps de lecture : 2min

"Stéréo", un show rock hybride, mélangeant danseurs et musiciens sur scène.  (Compagnie DCA/Philippe Decouflé) — "Stéréo", un show rock hybride, mélangeant danseurs et musiciens sur scène. (Compagnie DCA/Philippe Decouflé)

Électrique et haletant, c’est ce qui pourrait définir la dernière création du chorégraphe Philippe Decouflé. Après sa reprise de Solo en 2019, puis Shazam l'année dernière, c’est au tour de Stéréo de faire ses premiers pas sur scène. En première nationale au festival Montpellier Danse, l’œuvre s'avère à la fois dansante, musicale, mais aussi très rock'n'roll. “J’ai grandi en écoutant beaucoup de la musique, j’ai découvert le rock, le punk quand j'avais 12 ans. J’avais envie de faire quelque chose d’hybride entre le concert et la danse”, explique le chorégraphe.

50 nuances de rock

Sur scène, la troupe de cinq danseurs s’élève et s’agite avec frénésie sur des notes de basse, de guitare électrique et de batterie. En parfaite alchimie, la troupe partage la scène avec un trio de musiciens dont fait partie la fille du chorégraphe, Louise Decouflé, chanteuse et bassiste. Si certaines musiques sont des reprises, la majorité ont été composées spécialement pour l’occasion. “On englobe beaucoup de genres de rock, dont certains moins connus. Peut-être que voir les artistes danser dessus, pourrait amener le public à écouter davantage ces musiques”, précise Arthur Satàn, guitariste.

Une tournée en vue

Tout au long des 1h20 de spectacle, les tenues flamboyantes des danseurs en cuir, pailletées ou garnies de fourrure se succèdent au gré des morceaux qui font vibrer l’atmosphère. Un show énergique inspiré par le travail de la danseuse rock Karole Armitage dans le ballet Drastic Classicism et par plusieurs films dont Phantom of the Paradise de Brian De Palma, selon le chorégraphe. Une multitude d'influences pour une résultat ardent à découvrir jusqu’au 20 juin au théâtre de l’Agora de Montpellier, puis en tournée dans toute la France.