Danse : sur la piste, le slow est en perte de vitesse

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Article rédigé par France 2 - P.-Y. Salique, J. Debraux, T. Guery, T. Manisier, A. Beruel, N. Sadok
France Télévisions

Pendant longtemps, dans les soirées, le slow était un passage obligé, mais la tradition s'est perdue. Pourtant, le slow n'est pas mort et a encore ses défenseurs.

Le slow est une danse qui rapproche les corps et qui divise les générations. Au 20e siècle, le slow avait marqué les Français. Dans un dancing, on n'a rien oublié de ce mouvement giratoire dans le sens des aiguilles d'une montre qui ne demande pas d'aptitudes excessives. Plus qu'une danse, ce tête-à-tête est surtout un prétexte à un corps-à-corps. 

D'autres danses ont supplanté le slow 

À l'époque, c'est comme ça que l'on conquiert le camp adverse. Mal accompagnée, une partenaire peut trouver le temps long, un mortel chemin de croix. Dans le dancing, changement de décor et de siècle : pour les plus jeunes, le slow est supplanté par d'autres danses de séduction. Ce qui a changé, c'est le regard des autres sur soi et le contact avec les autres. "Avec un inconnu, je trouve ça gênant d'être aussi proche", confie une jeune femme. Et si l'on demande poliment au DJ de passer un slow, la piste se vide, mais quelques couples surnagent. Le slow n'est pas mort et bouge encore. 

Retrouvez l'intégralité de la chronique dans la vidéo ci-dessus 

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