Le phare de Cordouan espère être classé au patrimoine mondial de l'Unesco : "Peut-être qu'on pourra pérenniser encore plus les travaux"
Le monument, visité par 400 personnes tous les jours, saura ce samedi s'il entre au patrimoine mondial de l'Unesco.
On le surnomme le "roi des phares". Le phare de Cordouan au large de Verdon-sur-Mer et Royan en Charente-Maritime va savoir samedi 24 juillet s'il entre au patrimoine mondial de l'Humanité, alors que l'Unesco se réunit ce samedi. Cette sentinelle maritime construit en 1611 accueille entre 300 et 400 visiteurs tous les jours.
Les touristes, comme Emmanuel, apprécient les 67 mètres de pierres blanches du phare de Cordouan. "Il est juste magnifique, c'est encore plus beau qu'en photo, explique-t-il à franceinfo. Il y a une espèce d'émotion parce qu'on est au milieu de rien du tout. On se sent tout petit. Je suis admiratif des prouesses humaines et ce phare en est une. Il fallait amener les pierres jusqu'ici."
"C'est vraiment magique de savoir qu'à l'époque, on avait peu de moyens et on arrivait à faire ses prouesses".
Emmanuelà franceinfo
En plus de sa forme et de sa couleur, le phare de Cordouan a une autre particularité : c'est le dernier à être habité en France. Ses deux gardiens, Nicolas et Pierre, assurent la visite. "Quand vous êtes rentrés, la première pièce à droite, c'est la cuisine", explique le guide.
Les touristes qui viennent au phare contemplent la vue dégagée sur l'océan Atlantique et l'estuaire de la Gironde. Mais pour cela, il faut gravir les 301 marches. "Ce n'est pas facile", souffle l'un des visiteurs. D'autres, comme Jean-Bruno, ont un peu le vertige. "Mais la vue en vaut la peine. C'est à couper le souffle, on voit les bancs de sable qui se déplacent et on se rend compte de la beauté et de la fragilité de la nature. On souhaite que nos enfants et petits enfants puissent en profiter. Il faut pouvoir la préserver."
Un édifice qui se dégrade
Face aux embruns et à l'océan, le phare se dégrade. Sa potentielle nomination au patrimoine mondial de l'Unesco est une bonne nouvelle, selon Pierre, gardien du phare depuis cinq ans déjà. "Il y a une fierté de travailler sur un bâtiment qui est aussi beau. On travaille et on habite aussi dans un monument historique. Et là, ça prend encore une autre dimension avec l'Unesco. Peut-être qu'on pourra pérenniser encore un peu plus les travaux, imaginer des travaux de restauration sur de plus longues années et puis continuer à entretenir ce phare du mieux qu'on puisse", espère-t-il.
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