Nicolaï Greschny ou l'art des fresques et des icônes célébré dans un beau livre
Le fresquiste estonien, installé dans le Tarn, a laissé son empreinte sur 10 000 m2 de murs dans de nombreuses églises du Sud-Ouest.
Nicolaï Greschny (1912-1985) a porté haut la technique des fresques et des icônes. Né en Estonie et réfugié dans le Tarn, il a habillé les murs d'une centaine d'églises de près de 10 000 m2 de fresques. Une oeuvre colossale dont le livre Nicolaï Greschy, des fresques aux icônes paru aux éditions Vent Terral rend compte en 156 pages et 300 illustrations.
Si l'on cherche l'origine de cette passion pour les fresques et les icônes de Nicolaï Grescnhy, c'est vers son histoire mouvementée qu'il faut se tourner.
Né à Tallin en Estonie dans une famille russe orthodoxe de peintres d'icônes, Nicolaï Greschny a dû fuir avec les siens d'abord le régime communiste d'URSS puis, une fois installé à Vienne, les persécutions nazies. Cette fuite l'a conduit à Toulouse où il s'est caché chez les jésuites. C'est ainsi qu'à la sortie de la guerre sa famille a choisi l'Albigeois pour s'installer.
Une technique italienne
C'est de là que Nicolaï Greschny va faire rayonner son art de la fresque en appliquant la technique... italienne "al fresco" qui consiste à peindre sur un mortier frais, explique Pierre Bertrand, un des auteurs du livre : "Avec cette technique, les pigments utilisés par l'artiste s'intègrent à l'intérieur de la structure de mortier ce qui protège la peinture de façon indéfinie".
Cette technique explique la longévité des couleurs du fresquiste estonien. Des couleurs que les auteurs du livre ont cherché à ne pas trahir : "La difficulté c'était la fidélité entre la fresque dans l'église et la reproduction dans le livre après l'intervention de l'appareil photo et de l'imprimeur", confirme le photographe Jean-Paul Azam.
"Nicolaï Greschy, des fresques aux icônes" aux éditions Vent Terral. 156 pages. 24 Euros
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