"On ne fêtera pas nos 40 ans, mais nos 41 ans, ce sera encore plus fort !" : Indochine reporte d'un an sa tournée anniversaire
La tournée estivale d'Indochine pour ses 40 ans, initialement prévue cette été, est décalée d'un an en raison de la crise sanitaire, a annoncé son leader Nicola Sirkis à l'AFP.
Annoncée du 29 mai au 4 juillet, la tournée XXL d'Indochine marquant les 40 ans du groupe, est finalement décalée d'un an en raison des incertitudes de la crise sanitaire, a annoncé Nicola Sirkis.
La tournée commencera par le Stade de France (21 mai 2022), puis suivront les stades de Bordeaux (4 juin), Marseille (11 juin), Lyon (25 juin) et deux dates à Lille (2 et 3 juillet).
— nicola sirkis (@nicolasirkis) April 6, 2021
Les billets restent valables, y compris pour les places offertes à des soignants. Les spectateurs qui ne pourront se libérer aux nouvelles dates seront remboursés.
La tournée XXL pour les 40 ans du groupe a donc dû être reportée, avec la crise sanitaire...
On est obligés de reporter à 2022, on ne peut pas laisser les gens dans l'incertitude : tous ces stades sont complets, ça représente 400.000 personnes ! Il vaut mieux être raisonnable, et, malheureusement, reporter tout à l'été prochain. C'est "chiant", c'est sûr ; décevant, c'est sûr ; surtout pour le public qui avait réservé longtemps à l'avance. On ne fêtera pas nos 40 ans, mais nos 41 ans, ce sera encore plus fort ! On va aller voir la presse locale des villes concernées à partir de demain (mercredi), c'est plus honnête qu'un communiqué froid, pour expliquer que les billets restent valables, que les gens invités (des places pour les soignants étaient prévues, ndlr) le restent, que ceux qui ne pourront pas venir se feront rembourser, etc.
Aviez-vous prévu ce plan B ?
Oui, on avait anticipé, on avait mis des options sur 2022. On est contents d'avoir ces dates: ça a été chaud, avec tous (les artistes) anglo-saxons, américains, qui arrivent en force et paient au prix fort. Heureusement, ce sont des stades français, nous sommes un groupe français, sinon on aurait été laminés.
Avez-vous espéré jusqu'au dernier moment ?
Oui, on a travaillé jusqu'à ces derniers jours. L'incertitude est affolante pour les pouvoirs publics, je n'aimerais pas être à leur place. Réunir 95 000 personnes au Stade de France, 80 000 à Lyon cet été, ça paraît totalement surréaliste à l'heure actuelle. Il faut être humble par rapport au virus.
Les protocoles établis sont actuellement de 5 000 personnes maximum, distanciées et assises pour les festivals...
La distanciation, on ne peut pas la faire dans un concert. J'ai toujours dit, bien avant les confinements, que les concerts, c'étaient un des derniers espaces de liberté totale. Espérons qu'avec les vaccinations de masse, les jours meilleurs arriveront.
Beaucoup de gros festivals d'été de musiques actuelles renoncent car ils ne se retrouvent pas dans ces restrictions...
Moi j'appuie ces festivals : assis non, debout oui. Avec tout le respect que je dois à la ministre de la Culture (Roselyne Bachelot), il ne s'agit pas d'un concert de musique baroque où on écoute les yeux fermés. C'est un lieu où on vient se défouler.
Indochine est-il prêt à participer au concert-test de Bercy ?
On nous a contacté effectivement pour faire ce concert-test. On veut le faire, pour aider toute la profession, pour démontrer, comme à Barcelone, Amsterdam, qu'aller dans un concert (avec masques, ndlr), ce n'est pas risqué. Ils nous ont demandé car il y a une légitimité du groupe par rapport à ce type de salle et car nous pouvons réunir trois-quatre générations. Nous sommes prêts, nous attendons le signal des autorités (ce concert-test avec 5 000 personnes prévu en mars, puis reporté en avril, est désormais repoussé en mai, en raison de la crise sanitaire, selon le syndicat de l'industrie musicale impliqué, ndlr).
Quelle est votre position par rapport au vaccin ?
Je suis vacciné, pour raisons médicales (il a 61 ans, ndlr). Une partie du groupe a été vaccinée en prévision de ce concert-test, ce n'est pas une question de privilège. Et j'ai réussi à convaincre ma mère, 92 ans, qui ne voulait pas, à se faire vacciner. C'était très bien organisé, mais ce n'était pas non plus la foule. Il y a des doses qui restent sur le parquet (en rade, ndlr). Or c'est la seule solution pour s'en sortir, pour éteindre le virus.
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