Le chanteur Pete Doherty condamné à trois mois de prison avec sursis après une bagarre à Paris
Le membre des Libertines a comparu, mardi, pour "violences n'ayant pas entraîné d'interruption temporaire de travail, en état d'ivresse".
Le chanteur britannique Pete Doherty a été condamné, mardi 12 novembre, par le tribunal de Paris à trois mois de prison avec sursis, deux ans de mise à l'épreuve et 5 000 euros d'amende pour son implication dans une bagarre qui a éclaté deux jours plus tôt dans la capitale. Le membre des Libertines comparaissait pour des "violences n'ayant pas entraîné d'interruption temporaire de travail, en état d'ivresse".
Avant de le remettre en liberté, le juge a homologué cette peine proposée par le parquet de Paris dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité" (CRPC). Cette procédure, dite du "plaider-coupable" à la française, permet d'accepter une condamnation pénale tout en évitant un procès. Dit autrement, le chanteur aura pendant deux ans "l'obligation de se conformer aux examens de contrôle ou aux soins médicaux" pour éviter de voir la peine d'emprisonnement mise à exécution.
"Un comportement indélicat"
Devant le procureur, qui a décidé les contours de cette peine, son avocat a plaidé des circonstances exceptionnelles. "Les faits sont intervenus dans un contexte d'arrêt de la consommation de stupéfiants depuis plusieurs mois. Pour cela, monsieur Doherty prend des médicaments comme du Valium qui l'ont entraîné dans une situation un peu compliquée", a admis maître Arash Derambarsh. "Les effets de l'alcool plus des médicaments l'ont amené à avoir un comportement indélicat" et "violent", a ajouté l'avocat, soulignant que les victimes n'avaient pas été blessées. Il a salué une peine "proportionnée" et adaptée à la tournée européenne du chanteur, principalement en Grande-Bretagne, qui vient de débuter.
Au moment de cette bagarre dimanche, Pete Doherty venait d'être libéré, la veille au soir, après deux jours de garde à vue, cette fois pour un achat de cocaïne dans le quartier de Pigalle. Pour ces faits, le parquet a requis samedi une amende de 5 000 euros sans peine d'emprisonnement, dans le cadre d'une ordonnance pénale qui doit encore être homologuée par un juge du tribunal de Paris.
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