Brian May, le guitariste de Queen, confie avoir frôlé la mort à la suite d'une crise cardiaque il y a quelques jours
Le célèbre rocker âgé de 72 ans s'est exprimé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
/2020/05/25/phpol81Kl.jpg)
Brian May a été victime d'une crise cardiaque dont les conséquences auraient pu lui être fatales, a-t-il expliqué dans une vidéo "un peu plus intime" que d'habitude, postée sur Instagram dans la nuit de dimanche à lundi. Au milieu d'une période difficile consécutive à des douleurs aiguës dans le bas du dos, les médecins lui ont diagnostiqué une "petite crise cardiaque", avec trois artères bouchées pour lesquelles des stents ont été posés.
D'un incident anodin à l'alerte cardiaque
Tout a commencé il y a quelques jours, courant mai, par un incident anodin, un petit accident de jardinage qui lui a occasionné une déchirure des muscles fessiers. Après une consultation et une IRM, Brian May a été renvoyé chez lui. Il a pris acte, au passage, de certaines réactions amusées, sur les réseaux, du fait de la localisation de son pépin de santé. Mais au cours des sept jours qui ont suivi, le musicien et astrophysicien a enduré d'horribles douleurs, bien trop intenses pour une simple déchirure musculaire, avec "l'impression que quelqu'un mettait un tournevis dans [son] dos". De retour à l'hôpital pour une nouvelle IRM, il a découvert qu'il souffrait d'une "sévère" compression du nerf sciatique pour laquelle il a enfin reçu les soins adéquats. Mais ses soucis ne se sont pas arrêtés là.
"Le reste de l'histoire est un peu plus bizarre, et choquant. J'ai été choqué. Je croyais être un gars en bonne santé. Tout le monde disait : 'Vous avez une bonne pression artérielle, un bon rythme cardiaque...' (...) Or, au milieu de la saga de mon bas du dos, j'ai eu une petite crise cardiaque, quelque chose comme quarante minutes de douleurs dans la poitrine, de la fatigue et cette sensation dans les bras, de la transpiration, vous savez..." C'est alors que son "merveilleux médecin" l'a emmené lui-même aux urgences, en voiture.
Dès son arrivée à l'hôpital, Brian May a subi une angiographie. "Puis ils m'ont regardé. On m'a dit : 'Brian, c'est un peu plus compliqué que ce que nous pensions. Sortons d'ici et discutons avant de faire quoi que ce soit.' Mon cas a été traité comme un cas urgent, même si ce n'était pas de première urgence. Ils ont été adorables. Ils ont découvert que j'avais trois artères qui étaient bouchées et qui menaçaient de bloquer l'approvisionnement en sang de mon cœur. J'ai reçu alors de fortes pressions m'incitant à subir une opération à cœur ouvert, m'assurant que je le regretterais si je ne le faisais pas... D'autres personnes m'ont dit qu'il me suffisait de faire poser trois stents et que je pourrais rentrer chez moi le soir même ou le lendemain matin... Après une longue réflexion, et moult délibérations, j'ai opté pour les stents. Ça a été organisé le jour même. Ça n'a pas été facile, surtout à cause de la douleur atroce dans ma jambe (...) Et depuis, j'ai l'impression qu'il ne s'est rien passé de spécial, je ne ressens rien au niveau du cœur, c'est fascinant. C'est une opération incroyable réalisée par les spécialistes adéquats que je remercie du fond du cœur (...) Tout le monde devrait passer une angiographie du cœur à partir de 60 ans, c'est le seul moyen de savoir s'il y a un problème. J'aurais pu mourir à cause de ça."
"Nous devons prendre soin de nous quand l'automne arrive"
Brian May précise enfin qu'il a trouvé le bon traitement pour soulager ses douleurs dues au nerf sciatique, grâce à "un fantastique physiothérapeute". "Nous devons vraiment prendre soin de nous quand les années d'automne arrivent."
Dans sa vidéo, Brian May explique tout le détail de sa mésaventure afin d'éviter la propagation de fausses rumeurs sur son état. Dans le texte introductif sur Instagram, il ironise sur le titre d'un vieil album de Queen, Sheer Heart Attack ('Pure crise cardiaque", sorti en 1974) qui "l'avait toujours un peu inquiété" lorsqu'il pensait aux réactions qu'il pourrait susciter chez des personnes réellement victimes d'une attaque cardiaque...
À regarder
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
-
Bac sans calculette : les conseils de Lucas Maths
-
Menace des drones : la France déploie ses armes
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter