Printemps de Bourges : quatre plaintes déposées par des festivaliers signalant "des piqûres"
Des dizaines de plaintes pour des faits similaires ont été déposées depuis le mois de mars à travers la France.
Quatre plaintes ont été déposées par des festivaliers du Printemps de Bourges, disant avoir été victimes de "piqûres" lors de concerts, a appris franceinfo ce samedi matin auprès du parquet de Bourges, confirmant une information du Berry Républicain. Une enquête est en cours.
Des analyses en cours
Selon France Bleu Berry, les victimes n'ont pas ressenti de symptômes particuliers et n'ont pas subi de violences. Elles ont été rapidement prises en charge par la protection civile une fois les piqûres constatées puis elles ont été mises en lien avec la police pour déposer plainte et faire des prélèvements sanguins. Des analyses sont en cours.
La direction du festival a indiqué avoir renforcé le dispositif de sécurité et appelé à la vigilance collective des festivaliers. Du personnel est déployé pour surveiller les zones qui accueillent le plus de monde pendant les derniers concerts.
Ces plaintes viennent s'ajouter à d'autres à travers la France depuis le mois de mars, essentiellement dans des boites de nuit. 23 signalements à la justice ont ainsi été faits à Nantes, dont 17 plaintes. Huit plaintes ont par ailleurs été déposées à Grenoble et Saint-Ismier (Isère), 10 à Béziers (Hérault), et 1 à Amiens (Somme).
Un cas d'hospitalisation
Certains plaignants expliquent s'être sentis soudainement mal, avec parfois des nausées, des malaises ou des pertes d'équilibre : des symptômes toutefois peu graves, à l'exception du cas d'une victime à Amiens début avril, qui a été hospitalisée suite à une "piqûre".
À travers les différentes enquêtes menées en France, plusieurs analyses toxicologiques ont été effectuées mais n'ont pas permis pour l'heure de retrouver des traces de produits stupéfiants, sauf récemment à Grenoble. Un jeune homme, qui avait trouvé un bleu avec un point rouge au milieu à l'arrière de son genou à la mi-avril, dit s'être rendu à l'hôpital. Des traces de GHB ont été détectées dans son organisme, rapporte France Bleu Isère. Il n'a pas encore déposé plainte.
Parmi les victimes, femmes comme hommes, aucune n'a signalé d'agression sexuelle ou de viol en parallèle de ces "piqûres". Seul un des plaignants en Isère indique s'être fait voler son téléphone et sa carte bancaire au moment des faits.
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